Les randonnées dans la région Éislek

Ville et rivière portent le même nom ...

La rivière assurait le succès de la ville : en 1839, 19 moulins différents - à grain, à tan, à foulon, à papier -, ainsi que 2 scieries y existaient, principalement près du pont de Niederwiltz.

Le long de la rivière, on dénombrait également : 35 tanneries familiales en 1850 puis 2 tanneries industrielles jusqu'au milieu du 20ème siècle, marqué par les débuts de la grève générale de 1942.

Le tourisme a toujours été un fleuron de Wiltz, comme le témoigne la plus ancienne carte postale du Luxembourg, envoyée de Wiltz à Lintgen en 1892.

Avant de sortir de Wiltz, la boucle longe le versant pour arriver au moulin à vent, véritable curiosité patrimoniale. Construit vers 1777 pour assurer la production de tanin et ensuite le stockage de denrées agricoles, il a été restauré et est protégé depuis 1970.

Table d'orientation "Lecture paysagère de Wiltz"

La justice ou le pèlerinage ? Au lieu-dit "Um Houhgeriicht" (8) au point le plus exposé du versant de la rive gauche de la Wiltz, juste en face du château, étaient exécutés les criminels à l'époque. L'ironie de l'histoire a transformé ce site en un lieu de mémoire et d'identité culturelle luxembourgeoise.

Pendant l'offensive allemande vers la fin de la deuxième guerre mondiale, des habitants de Wiltz se réunissaient dans la prière pour implorer la fin de la guerre. Après le retrait des Allemands et en remerciement de leurs implorations, ils installèrent un chemin de croix public à l'honneur de Jésus et de Notre Dame de Fatima.

Inauguré en 1958, le sentier de croix devient en même temps un sentier de découverte de la géologie du pays. A partir de 1968, les familles des immigrés portugais au Luxembourg, se réunissent chaque année le jour de l'Ascension pour le pèlerinage de Fatima. De ce point haut, on peut admirer le panorama de la ville.

L'ascension vers le hameau de Noertrange se fait le long d'un versant aux vues multiples vers l'entièreté du bassin de Wiltz

Wiltz se situe dans une zone géologique particulière, qui interrompt le plateau ardennais selon une direction Sud-Ouest à Nord-Est. Ici affleurent des schistes argileux peu résistants (E3), qui ont permis au réseau hydrologique d’élargir par érosion les vallées de la Wiltz entre Winseler et Wiltz et de la Clerve entre Drauffelt et Lellingen.

Les limites Nord et Sud du bassin de Wiltz sont formées par les couches géologiques les plus résistantes en Ardenne, constituées de mince bancs de quartzites redressés. Ces limites correspondent à la crête boisée au Sud de Wiltz.

Située dans le canton de Wiltz et le district de Diekirch, la commune de Winseler s'étend sur 3.042 hectares principalement composés de surfaces forestières.

On suppose que le nom de Winseler trouve son origine dans le nom « Winizo », le patronyme d'un présumé prisonnier de guerre franc établi sur le site de l'actuel village. La première mention de la localité (« Winzelar ») date de 1310.

Winseler appartient alors à la seigneurie de Wiltz. Au 15ème siècle, Winseler fait partie de la prévôté de Bastogne. Au cours des siècles suivants, le nombre de feux ne dépasse jamais la quinzaine, ce qui n'empêche pas les Français de désigner la localité chef-lieu de la nouvelle commune du même nom. Au 19ème siècle, le village connaît un développement favorable grâce à la construction de la route Ettelbrück - Bastogne et de la ligne ferroviaire Wiltz.

A l'heure actuelle, le village se distingue par ses nombreuses initiatives locales, notamment celle du jardin des plantes médicinales et le "Tei vum Sei", thé du lac.

L'origine du village de Grümelscheid remonte probablement à l’année 706, quand un certain Grimold possédait des propriétés dans la région. Des documents d'une donation à Echternach mentionnaient déjà le nom de Grimonevilla.

Les seigneurs de Grümelscheid résidaient dans un château composé de plusieurs maisons, d'une grange et d’une chapelle construite en 1712. Les propriétaires du château changeaient souvent et vers la moitié du 19ème siècle, il était occupé par quatre propriétaires simultanément. Durant la deuxième guerre mondiale, une grande partie du château fut détruite et sa reconstruction ne fut plus envisageable.

En 1967, suite à un incendie, le bâtiment a été complètement démoli.

En 1984 le Syndicat d'Initiative de la commune de Winseler a inauguré en plein centre de la localité de Grümelscheid, un musée plein air d'anciennes machines agricoles.

Un peu à côté du tracé se trouve un Café-Restaurant au lieu-dit Schleif, hameau de la commune de Wincrange, au milieu de la plaine alluviale, particulièrement bien garnie en friches et prés humides.

Au-delà de la route importante à hauteur de la Schleif, le randonneur pénètre dans une région encore authentique, celle des trois villages de Schimpach, Nieder- et Oberwampach. Ces trois villages luxembourgeois, au passé similaire, se situent au Nord-Est du pays à proximité de la frontière belgo-luxembourgeoise. Le village de Niederwampach compte parmi les villages les plus calmes et les plus idylliques du Grand-Duché.

Le village de Schimpach abrite encore aujourd’hui un manoir de style classique (16), construit à la fin du 18ème siècle par un riche tanneur de Wiltz. Actuellement, l’Ecole nationale de la Protection Civile occupe les lieux.

En longeant la vallée de la Wemperbaach en direction de Oberwampach, on passe par le lieu dit « Kässel » situé sur une butte dominant la vallée et offrant, par temps dégagée, une vue panoramique sur 180 degrés. Les romains avaient érigé un castel à cet endroit stratégique. Aujourd’hui, quelques tumuli témoignent encore de la présence des anciens occupants du « Kässel ».

Le hameau de Derenbach s'étire le long de la route nationale, alors que son centre historique se trouve en contrebas du plateau près de la source du village, et abrite une belle ferme restaurée (aujourd'hui l'exploitation biologique Naturhaff) et une église dans un charmant cadre vert.