Escap'ane à Marche en Famenne

J'ai découvert l'Ardenne à dos d'ânes avec mes enfants

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Nathalie Diot

Ambassadeur depuis 5 années 11 mois

Seule ou en famille 

Simplicité et nature 

Un royaume de l’imaginaire pour les enfants qui profitent de cet espace de liberté

 

Escap'ânes, pour toute la famille

Au pas de l’âne chez mère Nature

5 mins d’évasion

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Quelle aventure pour les enfants cette escapade en âne ! Les avis étaient partagés avant de commencer. Samuel, 4 ans, rêvait depuis des semaines de « monter un animal plus grand qu’un poney ! » Pour Gabriel, 7 ans, plus compliqué d’affronter des bêtes poilues. Pour nous parents, c’était l’occasion de randonner au moins une heure paisiblement grâce à une balade originale adaptée au plus jeune de la famille.

Grandir en toute simplicité


Le sourire de Samuel, 4 ans, et la prise de confiance de Gabriel, 7 ans. C’est sans doute ce que nous retiendrons en tout premier de cette merveilleuse matinée passée avec Escap’âne. La convivialité, le savoir faire et l’attention de nos hôtes aussi : Didi (le surnom de Marie) créatrice de l’asinerie en 2014, et Alain Dantinne, son mari, guide de randonnée et accompagnateur en montagne. Le rendez- vous était pris à 9h30 au 14, route de Waillet à Marche-en-Famenne pour une balade à dos d’âne. Sur place, nous avons le choix entre deux promenades : au moins 2h30, à la découverte du fond des Vaulx, un des sites de la Calestienne, territoire labellisé Géopark par l’Unesco en 2018 ou une plus courte dans les bois à la recherche des castors. Nous optons pour cette dernière.


A 4 ans, Samuel brosse son âne


Première étape, l’approche en douceur des ânes encore dans leur enclos. Premières caresses. Leurs museaux tout doux et leurs grands yeux nous séduisent illico. Dans l’écurie, des tonnes de paille exhalent une agréable odeur. Licols, bâts, cordes, Didi et Alain nous montre le matériel et les gestes élémentaires. Derrière la clôture, les animaux s’impatientent et jouent de la tête pour atteindre la porte. « Ils ont hâte de savoir qui va sortir ». Ce sera Jeannot pour Samuel, et Charlie pour Gabriel qui peut encore monter car c’est un poids plume. « Nous ne laissons pas les ânes porter plus de 30 kg, bagages compris », explique Didi. Mais pour le moment il reste méfiant. Ce qui n’est pas le cas de Samuel. Brosse à la main, il frotte Jeannot qui apprécie. Toute la famille s’y met. Enfin, Alain peut harnacher les ânes. Samuel et Jeannot partent avec Didi ; Gabriel préfère laisser sa place à la besace.

Nous respirons à plein poumons et profitons de cette nature si riche

escapanes

Apprendre à « penser âne »
Le parcours commence en ville. Amusant ce mélange des genres ! La rusticité de l’âne face aux voitures modernes. Charmés, les conducteurs laissent passer notre joyeuse troupe. « Au début, ils avaient peur des passages piétons », se souvient Alain, « ils marchaient 5 mètres à côté. Nous essayons de les faire aller partout où nous allons. Ville, campagne, bois... Il faut instaurer un climat de confiance ». Les ânes ne sont donc pas si têtus ? « Ils ne sont pas faciles quand ils ne sont pas éduqués », explique Didi en passant la corde au papa de Samuel qui devra désormais guider l’animal, « il faut les convaincre, ne pas les forcer. Un âne c’est comme un chien, en plus gros ». Jeannot en profite pour chiper une ration supplémentaire d’herbes mais il avance.


Laisser le charme agir...

La route a laissé place à un chemin à travers champs. Les bois approchent à grande vitesse. Ce ne sont pas nous qui promenons les ânes, mais plutôt eux qui nous mènent d’un bon pas. 3 km/h seulement, vraiment ? Le plus grand de nos garçons suit en tout cas sans problème. Formidable du côté des adultes de pouvoir avancer sans traîner, même s’il faut parfois faire plusieurs tours sur soi-même pour remettre l’âne dans la bonne direction. Pour une fois, le benjamin est même le plus rapide. Gabriel observe son petit frère à l’aise sur Jeannot. Didi, très chaleureuse et attentive parvient à le décider. Gabriel se retrouve juché sur Charlie.

Profiter d’un havre de paix


Quelques minutes, et nous voilà à l’entrée du bois. Entourés d’arbres, nous marchons autrement. Les ânes, dans leur élément, passent les obstacles facilement. A nous de faire attention où mettre les pieds et baisser la tête parfois. Les bruits de la ville ont disparu remplacés par le chant des oiseaux. La fin de l’été colore les arbres, nous respirons à plein poumons et profitons de cette nature si riche. Petite pause près d’un observatoire où nous profitons du point de vue. Gabriel ramasse feuilles et noisettes. Un royaume de l’imaginaire pour les enfants qui profitent de cet espace de liberté.

Le spectacle inattendu des castors


Le paysage change encore. L’horizon s’éclaircit. Une libellule nous frôle. Nous approchons de notre but : lentilles d’eau, roseaux et d’étranges arbres taillés comme des crayons annoncent les étangs... Et les castors ! Quelle surprenante construction : « leur nid ! »indique Alain. Cet étonnant enchevêtrement de branches cache un chemin sous-terrain menant à l’étang. L’endroit idéal pour laisser aller son imagination et se ressourcer... Nos hôtes ont pensé à tout et nous offre une délicieuse collation. Est-ce l’effet du Maïtrank, leur boisson fait-maison ? Le temps passe trop vite. Les derniers kilomètres aussi... Déjà les premières maisons et bientôt l’asinerie. Régénérés par notre rencontre chaleureuse avec Didi et Alain et ravis par cette belle expérience familiale à suivre les ânes en pleine nature, nous rentrons avec l’envie de poursuivre l’échange et de tenter la prochaine balade. D’autant plus que ces ânes ne sont pas n’importe lesquels ! Chaque année, ils accompagnent le Père Noël à Marche-en Famenne !

 

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Escap'ânes
Route de Waillet 14, 6900 Marche-en-Famenne, Belgique
+32 84 31 66 11
http://www.escapanesfamenneardenne.be/

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