Tous nos itinéraires à pied
Les sentiers de randonnée en Ardenne sont aussi diversifiés que les paysages qu’ils traversent. Que vous soyez à la recherche d’une randonnée au calme, en plein forêt, ou plutôt le long d’une rivière ou encore en traversant des villages authentiques, l’Ardenne vous offre une multitude de choix ! Les itinéraires sont adaptés à votre niveau et vos envies.
Choisissez votre randonnée, enfilez vos chaussures et profitez des nombreux sentiers !
16 Circuit de Couvin centre - balise bleue





Description
Une jolie promenade qui commence en pleine ville, passe ensuite entre les champs, puis par un petit coin de forêt pour finir dans la vieille ville.
➡️Vélos et poussettes ❎ Impossible à cause des nombreux escaliers de la vielle ville et des chemins très étroits.
➡️Enfant et famille ✅approuvé par nos tout jeunes abonnés.
Information complémentaire
Avis de nos ambassadeurs :
Il y a quelques belles petites côtes dans cette balade qui, à mon avis, ont causé des belles courbatures le lendemain à nos courageux marcheurs qui nous ont accompagnés dans ces 3km.
Le long de l’Eau Noire, nous avons pu prendre le temps d’observer un magnifique héron qui, conscient de sa beauté, a pu nous montrer son plus beau profil !
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Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Carte 1950 / IGN

Carte de l'état-major (1820-1866)

Open Street Map
Point de départ
Informations sur l'auteur
Points d'intérêt et informations parcours


40 Grange des Pauvres
Cette grange se situait de l'autre côté de la rue par rapport au moulin des Pauvres dont les revenus servaient à alimenter la table des Pauvres*.
*il y avait des tables sur lesquelles les fidèles pouvaient déposer leurs offrandes de denrées alimentaires données pour les pauvres, le curé s’occupant de leur distribution aux indigents

38 Maison des journaliers 1750
La rue de la Falaise se compose essentiellement de maisons modestes occupées par des journaliers au 18es et à partir du 19es par des artisans, boulangers, maçon et finalement par des ouvriers. Celles-ci sont caractérisées par une pièce en bas, un en haut, un toit de chaume et parfois un petit jardin.

37 Maison d'artisans 18ème siècle
Cette maison était l'habitation du tanneur Dromelet daté grâce aux ancres à 1762. A l'arrière de son jardin, un trou dans la roche où coulait l'eau courante lui permettait de laver ses peaux.

37b Four banal
On trouvait dans la rue un four banal avant le 18es et trois fours au 19es. Les habitants pouvaient s'en servir certains jours à certaines heures.

4 Porte de la Falise
Cette porte se trouvait au pied de la ruelle de l'Escalier au niveau de la dernière des maisons le long de l'eau qui furent détruites aux environs de 1900 suite à la deuxième phase de canalisation.

3 Ruelle du Four ou ruelle du posty
Cette ruelle appelée au 17es ruelle du posty (poste de garde) car elle offrait une vue plongeant sur la porte du Vieux Pont ou ruelle du four car elle permettait d'accéder au four banal. Elle longe à sa droite l'ancienne fortification qui se prolongeait le long de la falaise vers le château. Lors de votre ascension de la ruelle, vous découvrirez trois meurtrières percées dans un épais mur. Cette ruelle était régulièrement longée par une coulée d'eau qui en faisait un véritable bourbier surnommé alors "Sanergneuacreux" (ce n'est pas à croire). Cette coulée fut canalisée plus tard.

2 Entrée du Bourg d'en bas
Le Bourg d'en bas était constitué de petites maisons collées les unes aux autres. Certaines possédaient un jardin étagé sur les pentes du rocher. On pouvait y rencontrer différents métiers liés à l'artisanat tels que maçons, journaliers, boulangers, cordonniers,...

1 Porte Du Vieux Pont
Le Grand-Pont ou le Vieux Pont avec sa porte assurait jadis la jonction entre le faubourg et le bourg médiéval entouré de ses murailles. Il est le plus ancien pont de la ville et le seul carrossable jusqu’à la reconstruction en pierre du ponceau de bois de la Marcelle à la fin du 18e siècle. En 1651, le Grand-Pont est réédifié sous forme de pont-levis. Au milieu du pont, une croix symbolisait les franchises de la ville. Sa porte est démolie en 1673 tandis que le mécanisme du pont-levis est démonté lors du démantèlement des fortifications sur ordre de Louis XIV. Emporté lors de l’hiver 1699 par les eaux, rebâti puis de nouveau victime des inondations de 1764, le Grand-Pont est reconstruit en 1766 avec une seule arcade au lieu de deux précédemment dans le but de faciliter le passage de l’eau en cas de crue. Il est de nouveau détruit en 1944 lors de la retraite allemande dans le but de ralentir l’avancée des soldats américains. Un vestige du toit du poste de garde surmontant la porte du Vieux Pont est encore visible aujourd’hui. A droite de l’emplacement de la porte, au niveau du lavoir, quelques petites maisons construites vers 1600 ne permettaient qu’un étroit passage vers la porte de la Falize. Elles furent détruites en 1905 lors de la 2e phase de canalisation de l’Eau Noire.

9 Maison A Wilmart prémontré
Cette maison en moellons calcaire assisés de la première moitié du 18es fut habitée par un marchand au 18es et ensuite par un boucher au 19es.

12 Maison T de la Vacherie Maïeur
De même époque que la maison voisine elle fut habitée par le maitre de forges Goreux et ensuite par Thomas de la Vacherie, chirurgien et maïeur de Couvin de Couvin au début du 18es. La porte centrale entourée d'un encadrement à listel avec des vantaux décorés datent de fin du 18es - début du 19es. Cette maison s'étendait auparavant jusqu'à la rue en face du pont.

10 Tene Hublot Ravalagne
Appelée au XIXe siècle la ruelle du Four et au XXe la ruelle de l'Escalier. Son nom actuel doit son origine à un procès en 1728 qui opposa deux habitants qui habitaient au-dessus de la rue. En effet, dans la maison actuelle du doyen habité par Sieur Louis Baillet se trouvait un égout dans l'une des cours qui se déversait d'un peu moins de 2 mètres de haut dans la rue publique. Si bien que qu'il n'était pas rare que certains immondices coulant de cet égout se déversent sur certains habitants ou sur le pain (ou la pâte à pain). Pour sa défense, le Sieur Baillet nie le caractère public de la rue et prétend que les usagers y font leurs nécessités et y jettent leurs ordure entre son jardin et le four sur le fond du rocher nommé Terne Hublot. Hublot signifiant couvercle.

11 Maison Bosquet Jurisconsulte
Cette maison fut vendue le 15 mars 1785 par Jean-François Bosquet, avocat jurisconsulte fils du bailli de Fagnolle à un riche marchand habitant au faubourg. En 1880 elle est vendue au docteur Focquet

6 Hôtel de ville 1737-1836
L'Hôtel de ville se trouvait au XVIIe siècle au-dessus de la Halle et fut transféré le 10 septembre 1737 dans une maison que les magistrats firent construire au coin de la même rue. Elle gardera cette fonction jusqu'à la construction de la maison commune au coin de la place en 1836 à l'emplacement de la maison du curé.

5 Les Halles
Les Halles sont de style néoclassique avec une structure en colombage habillée de pierres. Ce bâtiment est cité dès 1377 et a subi plusieurs transformations. Leur rez-de-chaussée ouvert par des piliers à imposte servait de lieu de ventes publiques, d'affichage concernant notamment les avis à la population et de réunion à la sortie de l'église. Au 19ès, la halle abrite un marché couvert. Avant 1788, ces caves seront converties en geôle afin que les soeurs Récollectines puissent occuper la Tour Notre-Dame. Son premier étage accueille les réunions du magistrat et des échevins jusqu'en 1737.

8 Ancienne Eglise Castrale Notre-Dame
Cette église était l'ancienne chapelle castrale (dépendant du château), devenue paroissiale quand elle eut éclipsé l'église Saint-Germain située près du cimetière au faubourg du même nom (Place Général Piron).

7 Maison Pocet Bailly
Cette demeure a été bâtie à l'emplacement d'une maison incendiée. Elle fut occupée avant 1658 par François Polcet, lieutnant bailli de la châtellenie de Couvin puis par son gendre François Pépin, médecin et au 18es par Louis Baillet, bailli lui aussi. A gauche on peut toujours remarquer les traces d'une tour encore présente sans son toit au début du 20es. La maison devient la propriété de la commune en 1919 qui après restauration et démolition du reste de la tour y installe le curé en octobre 1924.


13b Maison du frère Récollet
En 1652, les récollets implanté à l'Hermitage situé dans les bois sur la route du village de Brûly-de-Couvin reçoivent cet emplacement afin d'y construire un refuge et un hospice.

13 Fausse Porte 17ème
Ancien corps de garde pendant le Moyen-Age, elle est reconstruite par les soeurs Récollectiness grâce à 3 chênes pour en soutenir la voûte. En 1679, celles ci la renforcent avec 3 pierres à boute supplémentaires afin d'éviter que les chariots n'écornent leurs bâtiments. Deux pierres tombales en marbre rose ont été insérées dans le mur de gauche dont celle de François Pocet, bailly de la châtellenie de Couvin décédé en 1668. Les poutres et les pierres tombales sont toujours visibles.

17 Jardin du Couvent
Un don de l’échevin Michel Floriet et de Anne de Marotte, fille de l’ancien grand bailli et souverain officier de Couvin, permit d’effectuer différentes acquisitions pour agrandir la propriété des Récollectines, notamment un jardin qui, à l’époque, s’étendait jusqu’au sommet de la rue.

14 Couvent des Récollectines 1657
Dans les ruelles sinueuses du centre historique se trouvait autrefois un couvent. En 1629, sept soeurs venues de Limbourg et de Philippeville y fondèrent une maison. Elles achetèrent en tout 9 habitations attenantes les unes aux autres.
L’entrée principale du couvent se trouvait sans doute à gauche de la fausse porte ouvrant sur la ruelle qui longeait jadis l’église.
En 1669, le couvent comptait 42 religieuses et possédait un pensionnat florissant dans lequel on instruisait et éduquait les filles dans la foi catholique. Elles y apprenaient à lire, à chanter, à jouer de la mandore (instrument de musique à corde), à tenir des comptes,…
Après la fin de l’Ancien Régime et l’annexion à la République française, le couvent fut supprimé et les bâtiments démolis en 1798. De cette époque, on peut seulement encore distinguer une ouverture dans le mur du couvent qui donnait sur la petite cour du quartier du père récollet, il s’agit de l’actuelle porte d’entrée de notre jardin.
Malheureusement, il ne subsiste aujourd’hui plus aucune autre trace de leur présence sur les chemins que les religieuses empruntaient au cours du XVIIème siècle. Si l’on fouillait dans l’ancien cimetière qui est aujourd’hui le jardin du presbytère de Couvin, peut-être y retrouverait-on encore des ossements.

15 Chemin du Castel
Le chemin du Castel était le véritable chemin qui conduisait au château.
De ce chemin, vous pouvez admirer la ville et la variété du paysage. Au bout de cette ruelle, sur la droite, vous pouvez encore trouver quelques vieilles pierres des anciennes murailles.

20 Muraille du château
Couvin faisant partie 23 Bonne Ville de la Principauté de Liège, elle a notamment le privilège de doter son château de fortifications. Celles-ci seront régulièrement détruites et reconstruites au fur et à mesure du passage de différentes armées. En 1673, les troupes de Louis XIV détruisent définitivement les fortifications de la ville et du château qui deviennent des carrières à ciel ouvert. Les Couvinois vont progressivement remplacer leur habitation de torchis par des murs solides en moellons calcaires et clôturent leur jardin de ces même pierres cfr ruelle Goëtte, Crascot et Marie Pêtre.

16 Rue des Beguines
Ce quartier s'est dépeuplé sur la gauche dès 1630 avec l'érection du couvent des Récollectines et l'extension de leur jardin jusqu'à faire disparaitre toutes les masures. Par contre, le coté droit de la rue s'est développé avec de nouvelles bâtisses après la démolition des fortifications du château en 1673. En 1748, on répertorie dix maisons de manouvriers.

19 Porte du Bourg
Cette porte était reliée au château par un pan de muraille et à la Tour de Nysmes par une courtine*.
* Mur de fortification rectiligne, compris entre deux bastions.

22 Calvaire
Les chapelles des calvaires, l’une datée de 1671, l’autre postérieure, ont probablement été bâties à l’emplacement d’une croix qui marquait la limite des franchises de la Bonne Ville de Couvin comme en atteste le nom la rue de la Croix située à proximité.

23 Pachy à l'Arc
Situé au lieu-dit sur le préal, ce jardin fut utilisé dès le 17e siècle jusqu’au siècle suivant pour l'exercice au tir, tant à la perche qu’au berceau, par la corporation des archers de Saint-Sébastien, corporation dont l’origine remonterait au 14e siècle.

22 bis Route de Nysme
Sur cette route se dressait la tour de Nismes qui devait être celle assurant la défense en direction du sud-est


Maison d'artisan
Les maisons sont construite à partir du 19es au pied des fortifications qui leur servent de façades arrière

26 Porte Notre-Dame
Cette porte était constituée de deux tours encadrant son entrée. Elles étaient disposée de part et d'autre de l'église : celle de gauche utilisé tout d'abord en tant que prison fut acquise par les Récollectines afin d'y établir leur brassine pour leur usage personnel. Cette porte doit bien sûr son nom à la proximité de la chapelle castrale Notre-Dame.

Cense Desmanet
A la fin de la période liégeoise, un long procès opposa les propriétaires de cette ferme à la commune de Couvin. En effet, après des siècles de troubles dus au passage des armées ne respectant pas la neutralité de la principauté, la commune désirait rétablir les foires et les marchés. Impossible vu la présence d'un malodorant et encombrant fumier de 120 pieds de long devant la ferme sur la place. En effet, derrière la ferme l'ancien rempart barrait l'accès aux granges et écuries. Avec l'autorisation du prince-évêque, on décida de le détruire pour y installer l'imposante masse du fumier

29 Porte Moreau
Ici s'élevait jadis la porte Moreau composée de deux tours et démolie en 1673.

28 Tour Chevalier
Cette tour jouxtait l'arrière de la ferme Chevalier devenue ensuite propriété de plusieurs maitres de forges.

30 Grange de la Dîme
Ce bâtiment a appartenu à plusieurs maitres de forges (Goreux, Chatelain, Destrée, Desandrouin,...) détendeurs de deux tiers de la dîme* Cette grange ou bergerie et la porte moreau fermaient ainsi l'accès à la place du marché ou de l'église
*Ancien impôt sur les récoltes, prélevé par l'Église.

33 Pilori
Cette rue doit son nom actuel à l'existence d'une place du Pilori, lieu médiéval où étaient exposés les condamnés. On y affichait aussi les jugements rendus. Cette place était ceinturée par la rue de la Pilori, la rue de la Ville et le rue de la Ravalagne.

31Tour de Théron
Cette maison étroite fut bâtie au 18es sur une allée conduisant à une tour dont la trace est toujours visible sur la cadastre primitif.

35 Maison de fonction
Au 18es s'y élevait une ferme qui fut transformée et habitée par un notaire au siècle suivant.

36 Cabaret Mousquet
En 1697, se dresse un cabaret-auberge appartenant à la famille Mousquet construit sur l'habitation du curé Gobert Renier. Une servitude toujours existante est laissée pour se rendre à la tour de la prison (tour Levaux).

Maison à pignon
Cette grosse maison d'angle était jadis une brassine. La demeure fut rebâtie par un riche marchand Simon Perlau en 1730 selon ses ancres.

47 Café de la paix
Ce bâtiment composé d'une maison et d'une écurie devint le Café de la Paix dont une des chambres fut garnie d'une tapisserie représentant la bataille d'Heliopolis. Le café tenu par ce gendarme (licencié en 1815) fut le théâtre de réunions et d'actes séditieux dès le 7 août 1830. Le jour de la kermesse, il y eut des manifestations : des hommes armés arborèrent dans les rues des drapeaux tricolores qui furent hissés sur le clocher et sur le toit de la mairie.

46 Le Grand Cerf
Cette auberge a de belles écuries pour héberger des chevaux et mettre en sûreté les carrosses et voitures. On y est décemment logé par la situation et l'aisance des bâtiments qui sont munis de quantité de places au même titre que l'auberge du monde. On y dispensait des repas à l'image de la réputation que l'on fit du "pansard couvinois".

48 Brassine du Faubourg
Déjà citée au XVIe siècle elle avait un cave d'une longueur impressionnante et un cabaret y attenant.

Auberge Colignon
L'auberge du monde deviendra au XIXe siècle l'auberge Colignon, lieu de réunion pour la confrérie de Saint-Sébastien

45 Ferme Collard
Cette ferme comptait 7 vaches et 10 chevaux.

43 Hospice des pauvres 1690
Cet Hospital se trouve à l'écart du centre moyenâgeux pour gérer les maladies contagieuses. En effet, à l'époque, Couvin est un carrefour important pour les pauvres étrangers (pèlerins, vagabonds, bohémiens,...) . Cet Hospital représente donc un lieu d'accueil pour ces gens qui venaient de partout et qui pouvaient être porteurs de maladies dangereuses.

42 Maison à double corps 1774
Cette belle demeure classique fut construite en 1774 par l'horloger Gaspard Petit qui l'occupa ainsi que par son fils Pierre-Joseph. Cette famille a réalisé le mécanisme de nombreuses horloges sur pieds fin du 18e - début du 19es en collaboration avec leurs voisins ébénistes, la famille Fonder.


52 Moulin du Rigory 1771
Le Moulin du Milieu appelé communément "Moulin de Rigory" profitait du bief dû au rétrécissement de la rivière au niveau de l'ilôt de la Berce ou des Berceaux devenu Berset ou Bercet. C'est sur cet ilôt que les archers de St-Sébastien avaient obtenu le privilège s'exercer au tir. Rigory viendrait du latin "regula" signifiant un canal étroit aménagé pour l'écoulement des eaux.
