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Les sentiers de randonnée en Ardenne sont aussi diversifiés que les paysages qu’ils traversent. Que vous soyez à la recherche d’une randonnée au calme, en plein forêt, ou plutôt le long d’une rivière ou encore en traversant des villages authentiques, l’Ardenne vous offre une multitude de choix ! Les itinéraires sont adaptés à votre niveau et vos envies.
Choisissez votre randonnée, enfilez vos chaussures et profitez des nombreux sentiers !
Autour de Comblain-au-Pont - Promenade 12 : Place Puissant - Canal - Embiérir - Sart - Ry d'Oneux





Description
Départ et arrivée sur la Place Puissant
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Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Carte 1950 / IGN

Carte de l'état-major (1820-1866)

Open Street Map
Point de départ
Informations sur l'auteur
Points d'intérêt et informations parcours

Place Puissant
Elle doit son nom à une famille d’industriels qui constitue un exemple de réussite sociale et financière dans l’histoire de la marbrerie. Au début du 20e siècle, les frères Puissant implantent une marbrerie à Poulseur. Suite aux regroupements successifs entamés en 1922, notamment avec les «carrières de Sprimont», la nouvelle société «Merbes-Sprimont» devient le premier groupe marbrier mondial. La crise de 1930 amorce le déclin de ce type d’exploitation, déclin qui trouvera son apogée avec les fermetures, entre 1945 et 1960, d’une grande partie des carrières wallonnes.
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Place Puissant
Descendre la Place Puissant.
Traverser le chemin de fer et descendre l’avenue de l’Ourthe vers la rivière. Emprunter le RAVEL à droite vers l'écluse n°15. Le canal entre Chanxhe et Poulseur est l'un des derniers vestiges du canal de l'Ourthe du 19e siècle. Les écluses ont été remises en état dans les années 1990.
Suivre le RAVEL entre le canal et l'Ourthe.

Richopré
La carrière de Richopré:
On observe encore deux piles du pont qui traversait l’Ourthe pour y accéder. Les wagonnets, chargés de pavés pour les routes, de parements mais surtout de concassés, venaient de la carrière par le pont sur l’Ourthe et le canal. Ils étaient poussés, en train, par une machine diesel et leur contenu déversé dans les wagons du vicinal en contrebas. La carrière a cessé ses activités en 1964.
Actuellement, la firme Eloy y exploite encore actuellement un concasseur mobile.
La longueur du pont de chargement permettait le déversement du contenu des wagonnets dans plusieurs wagons du vicinal à la fois. La plateforme arrondie au bout du pont permettait la manœuvre du train de wagonnets. Les pierres étaient ensuite chargées dans les wagons du chemin de fer à la gare de Poulseur, pour rejoindre Liège et d’autres villes.
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Chanxhe
Avant le pont de l’ancien vicinal, quitter le RAVEL par la rampe à gauche.

Pont du Vicinal
Le vicinal Poulseur-Sprimont-Trooz, dont le premier tronçon Poulseur-Sprimont fut mis en circulation en 1887, permettait le transport des pierres extraites dans les carrières.
Le service des voyageurs, en dehors de la section ancienne, n’a jamais été rentable.
Le trafic était pratiquement tributaire des raccordements privés vers les carrières et fours à chaux. La voie franchit le canal de l’Ourthe par un ouvrage en biais et gagne, par un remblai en arc de cercle, le pont-route de la localité.
Hélas, l’utilisation de nouveaux matériaux de construction et de nouveaux types de revêtements de voirie met en péril l’industrie de la pierre. Les carrières travaillent au ralenti et le trafic s’en ressent. Le 30 avril 1965, c’est le dernier voyage.
Le voituron, au départ très escarpé, permettait aux habitants de la région de se rendre à Huy, centre du canton.
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Pont du Vicinal
Prendre à droite et passer sur le pont au-dessus du chemin de fer. Rejoindre la grand-route, prendre à gauche 200 mètres en direction de Hamoir (attention traversée dangereuse). Les croix bleues entrent dans un petit sentier peu visible longeant la maison n° 8 rue Embiérir à droite de la route.
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Sortie du bois
A la sortie du bois, longer à droite la clôture, couper le chemin Mont/Poulseur. Gardant le cap à l’ouest, traverser les champs jusqu’à un échalier visible dans la clôture en face.

Carrière Thomas
Cette carrière de grès ouverte dès 1901, produisait des pavés. Son activité a repris au début des années 70, grâce à Monsieur Thomas, après la fermeture des carrières de Géromont. Actuellement, elle occupe 5 personnes et extrait des pierres pour l’ornementation des bâtiments et des moellons pour des murs secs (www.carrieresthomas.com).
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Route Poulseur/Mont
Le sentier descend dans le bois, coupe la route Poulseur/Mont et poursuit tout droit en passant au-dessus de la ferme du Trou Botet. Longer la carrière, et redescendre vers la droite sur Trou de Mont.

Carrières de Montfort
De l'autre côté de l'Ourthe, les anciennes carrières de Monfort s'élèvent au-dessus de la rivière.
Vers la fin du 19e siècle, les carrières allaient connaître une grande prospérité. L’industrie de la pierre était particulièrement active et elle occupait plusieurs milliers d’ouvriers dans la région. Des carrières profitaient de l’existence du canal, notamment celles de Montfort et de Poulseur. En plus de ces carrières, différents ateliers de taille, d’outillage, de sculpture et des forges s’établirent pour permettre de répondre aux besoins des carrières.
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Fond du Sart
Remonter sur Sart, ancien fief relevant de la cour féodale de Stavelot Malmedy. A gauche, monter la rue de la Malle Poste, puis prendre à droite de la croix Gillard. Descendre vers la carrière Thomas.

Quai de chargement
On peut encore voir, en face de la maison baptisée « le relais », (avenue de l’Ourthe, 68), une rampe du quai de chargement qui daterait de 1904 d’après un plan officiel des Ponts et Chaussées.
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Carrière Thomas
Après la traversée de la Carrière, continuer tout droit et rejoindre le Ry d'Oneux. Descendre à droite vers la grand-route, la suivre à droite sur 500m. Suivant les croix bleues, redescendre le long de l'Ourthe. Passer sous la passerelle.

Marbrerie
La marbrerie a probablement été créée au début du 20e siècle auprès d’un trou à sable utilisé pour polir les pierres et à proximité de la rivière qui fournissait l’eau. Celle-ci était rejetée dans l’Ourthe après usage.
Les marchandises arrivaient par l’Avenue de l’Ourthe et repartaient par l’arrière de l’usine. Elles étaient transportées par la route.
Les rails de chemin de fer transportaient les déchets à l’extérieur de l’usine, mais ne servaient pas pour le transport des marchandises.
La marbrerie occupait, après la Seconde Guerre mondiale, une quarantaine de personnes, dont 6 femmes qui s’occupaient du polissage.
La société a fait face à plusieurs restructurations, notamment en 1979. Toute activité s’est arrêtée en février 2009.
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Rue de l'Ourthe
Retour à droite par la Rue de l'Ourthe où l'on peut voir des vestiges d'architecture industrielle du début de siècle.