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L’histoire et l’évolution du village de Troisvierges sont intimement liées à celles de la paroisse de Basbellain.

Troisvierges est un petit hameau de 46 habitants en 1628, puis devient un lieu pèlerinage vers le cloître des franciscains (290 habitants en 1787).

Les chemins de fer sont responsables de l'expansion démographique de Troisvierges au 19ème siècle.

Une partie des terres les plus fertiles, jadis réservées aux cultures, sont aujourd’hui occupées par des résidences et des zones industrielles, responsables du renouveau démographique récent.

En quittant Troisvierges, le sentier emprunte l'ancienne ligne de chemin de fer vers Saint-Vith et longe pendant un certain temps les zones humides le long de la Woltz. La réserve naturelle d'importance européenne, zone NATUA 2000 ZSC LU1038 «Cornelysmillen » a une superficie de 291 ha et couvre le vallon élargi des anciens étangs de pêche de la Cornelysmillen et les vallées avoisinantes, lesquelles hébergent entre autre des sites de reproduction du cuivré de la bistorte (Lycaena helle).

(La réserve naturelle de Cornelysmillen Photo : Robert Wagener)

A partir de cette crête peut être observé l’ensemble villageois de Basbellain et Hautbellain Ces villages «jumeaux» sont implantés dans une légère dépression par rapport aux sommets environnants.
L’origine étymologique du nom Bellain provient de « Belsonancum », qui dériverait du nom donné au Grand Dieu solaire celte Bel ou Belennos, largement répandu à travers la Gaule.

Basbellain était le chef-lieu de la première paroisse de la région. Hautbellain assumait la fonction de relais marchand le long de l'ancienne Voie romaine, devenue grand chemin au Moyen-âge.

Le hameau de Goedange existe depuis l’an 893. Il dépendait de l’abbaye de Prum et se composait de 3 fermes et d'un moulin le long du ruisseau.

La chapelle du hameau date de 1868, érigée pendant la période du pic démographique des campagnes.

Endommagée par un incendie, elle est entièrement rénovée en 1970.

La construction de la ligne de chemin de fer Troisvierges - Saint-Vith et l’implantation de la gare de Wilwerdange a sorti ce hameau de son isolement géographique. De nos jours, le village s’est agrandi de quelques nouvelles maisons au-dessus de l’ancien moulin, portant le nombre d’habitants à 50 en 2010.

C’est à partir de 1870 que l’idée de créer une connexion ferroviaire depuis Aachen via Saint-Vith vers la ligne de chemin de fer Luxembourg « Troisvierges – Gouvy », voit le jour.

L’objectif de cette nouvelle ligne est de transporter le minerai de fer luxembourgeois vers la Prusse et les transports de coke vers le Luxembourg.

Il a fallu attendre le printemps 1887 pour voir débuter les travaux, qui se terminent en octobre 1889.

L’ouvrage principal de la nouvelle ligne se trouvait près de Wilwerdange, il s’agit d’un tunnel de 790 m et d’une tranchée renforcée des deux cotés par des murailles. L'ampleur des aménagements se remarque facilement auprès de la halte de Goedange (Photo : Robert Wagener)

La première traversée du plateau de l'Eisleck se fait à travers une réserve naturelle sur les sols semi-tourbeux du "Conzefenn".

"Fenn" signifiant zone humide à eau stagnante, cette zone annonce les vastes zones tourbeuses des Hautes Fagnes en Belgique.

La réserve naturelle est reconnue au niveau national et européen, entre autre à cause de la présence d'Arnica montana.

Le camping „Klackepëtz“ est situé dans un site tranquille dans le centre de loisirs et de vacances à proximité de la localité de Weiswampach sur un terrain communal d’environ 65 ha. Le camping de catégorie I se trouve aux bords de 2 lacs artificiels de 6 ha chacun et compte 272 emplacements de 100m2.

Plusieurs sports nautiques comme la natation, le canotage et la planche à voile peuvent être pratiqués au lac inférieur qui est longé par une grande pelouse. Le lac supérieur est réservé à la pêche.

Des pédalos peuvent être loués sur place.

Le village de Weiswampach s'est implanté sur un éperon rocheux entre les prés de fauche humides le long du ruisseau Wemperbaach et les terres de culture et d'élevage sur les plateaux environnants. Son développement linéaire et dispersé est très lié à celui de la Nationale 7 qui emprunte le tracé d'un ancien chemin ("Rennpad") entre Diekirch et Stavelot.