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Les sentiers de randonnée en Ardenne sont aussi diversifiés que les paysages qu’ils traversent. Que vous soyez à la recherche d’une randonnée au calme, en plein forêt, ou plutôt le long d’une rivière ou encore en traversant des villages authentiques, l’Ardenne vous offre une multitude de choix ! Les itinéraires sont adaptés à votre niveau et vos envies.
Choisissez votre randonnée, enfilez vos chaussures et profitez des nombreux sentiers !
La Balade des Sources





Description
Des sentiers bucoliques, notamment le long de la Mehaigne, un riche patrimoine historique, une chasse aux trésors « géocachés », voici quelques aspects que vous découvrirez en parcourant la balade des sources à Avin.
Point de départ : place du Mohéry - Rue du Mohéry
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Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Carte 1950 / IGN

Carte de l'état-major (1820-1866)

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Point de départ
Informations sur l'auteur
Points d'intérêt et informations parcours

Place du village d’Avin
Parking, plaine de jeux, pistes de pétanque et zone BBQ. La présence d’un dolmen rappelle que le village d’Avin est jumelé depuis 1980 avec le village français de Taizé. C’est en 2000, à l’occasion du 20e anniversaire du jumelage, que Taizé a offert à Avin ce dolmen installé à l’emplacement de l’ancienne maison communale. En face, de l’autre côté de la rue des Limonadiers, se dresse l’ancienne école communale, devenue aujourd’hui maisons d’habitation.

Chapelle Saint-Donat
Située au carrefour de la rue A. Piron et de la rue des Limonadiers, la chapelle Saint-Donat, en pierre et de plan carré, date de la première moitié du XIXe siècle. Cette chapelle en remplace une autre, construite en 1784 au même endroit et détruite par la suite. Son emplacement s’appelait autrefois la « vallée des malheurs ». En effet, il était fréquent que la foudre s’abatte à cet endroit, ce qui ne manquait pas d’effrayer les habitants du lieu. C’est pourquoi ils construisirent cette première chapelle et la dédièrent à Saint Donat, qui, selon la tradition, préserve ceux qui le prient des caprices de la nature en tout genre, particulièrement de la foudre et des fléaux naturels.

Fontaine Streel
Cette source tient son nom de Lambert Streel qui fut bourgmestre d’Avin pendant la période hollandaise. Il avait acheté une grande ferme située à proximité de la source qui porte aujourd’hui son nom, et dont il ne reste rien aujourd’hui. Ses descendants continuèrent à occuper la ferme pour l’abandonner en 1908. Les matériaux de la ferme Streel, démolie au début du XXe siècle, servirent à beaucoup de particuliers pour construire des étables, des granges… Après le départ de ces fermiers, leur grande propriété fut partagée par les cultivateurs d’Avin, désireux d’agrandir leur surface cultivable. Ce morcellement fut le point de départ d’une amélioration des conditions de vie, qui n’allait cesser de s’accroître qu’à la crise des années 1930. Le nom de Streel est resté attaché à la source et au ruisseau de la Fontaine Streel. Autrefois, les habitants de la région venaient s’approvisionner en eau de qualité à la fontaine. Hélas ! depuis quelques années, les mesures ont montré que l’eau n’est plus potable.

L'ancien château de Diest
Jean-Philippe de Diest, originaire de Jandrain, habitait Marneffe, et était le plus grand propriétaire terrien de la province : il possédait plus de 800 hectares de terres, dont 440 à Avin, où il possédait deux fermes, la « grande ferme de Diest » et la « petite ferme de Diest », le long du ruisseau de la fontaine Streel. À sa mort, son demi-frère Jean-Nicolas hérita de ses biens. Le fils de ce dernier, Jean-Baptiste, fut bourgmestre d’Avin de 1858 à 1861. À cette date, il mourut et son fils, également prénommé Jean-Baptiste, reprit l’exploitation et la transforma presque entièrement. Il fit notamment transformer la grande ferme en château, appelé par la suite « château de Diest ». Il se consacra principalement à l’élevage de chevaux de concours. Après le décès de son mari, Madame de Diest, née Claes, mourut à son tour en 1927. Le château et la ferme furent hérités par sa nièce, Gabrielle Moncheur de Rieudotte, qui décéda en 1942. Elle légua ses propriétés à son frère, Camille Moncheur. Son fils Jean Baptiste Moncheur fut bourgmestre d’Avin de 1959 à 1976. Ce fut le dernier bourgmestre d’Avin, avant la fusion avec Hannut. Le château, qui avait été construit sur un lieu humide, le long du ruisseau de la fontaine Streel, était peu confortable et inchauffable. Quelque peu négligé par Jean Baptiste Moncheur, il fut rasé en 1971. La petite ferme voisine, peu entretenue également, fut rasée à son tour vers 1985. Il n’en reste qu’une grande grange, encore bien visible aujourd’hui depuis la rue A. Piron. Datant du milieu du XIXe siècle, elle est isolée, au bout d’un chemin partant de la Fontaine Streel. Jean Baptiste Moncheur décéda en 2003. C’est un de ses fils, Pierre, qui a repris ce qui restait du domaine. Les anciennes écuries du château ont été transformées en belle bâtisse, entourée d’un grand parc arboré relié à la rue des Limonadiers par une drève. C’est aujourd’hui le « château Moncheur ».

Église Saint-Étienne
Autrefois, une chapelle dédiée à Saint Étienne se trouvait à proximité immédiate du château d’Avin. Elle fut transformée en église en 1756, puis agrandie d’une tour vers 1804, pour accueillir les cloches de l’ancienne église Saint-Lambert d’Atrive, qui venait d’être démolie. En 1906, Maria Claes, épouse du fortuné bourgmestre d’Avin, Jean-Baptiste de Diest, donna une partie de sa grande fortune pour favoriser la construction de la nouvelle église Saint-Étienne, que nous découvrons aujourd’hui. De style néo-gothique, elle possède un long vaisseau avec bas-côtés et transept. Sa tour désaxée à étage polygonal est flanquée d’une tourelle. À l’intérieur, les peintures murales du chœur par Gustave Meunier, le plafond constitué de pavés de terre cuite rouges ornés de peintures décoratives, le mobilier en chêne du début du XXe siècle, les fonts baptismaux en pierre avec couvercle en laiton de 1910 et la variété des vitraux retiennent l’attention du visiteur.
Le presbytère, à droite de l’église, est protégé par des murets surmontés de grilles en fer forgé. Il fut construit en même temps que la nouvelle église, avec les mêmes matériaux et dans le même style néo-gothique.
Situé à gauche de l’église, le bâtiment aujourd’hui dénommé « Clair-Lieu », est daté de 1904. C’était à l’origine un couvent avec dispensaire. Par la suite, il a hébergé une école catholique, puis a été affecté pendant quelques années au noviciat des Pères Croisiers du couvent de Hannut. Cette construction en carré se caractérise par des jeux symétriques de portes et de fenêtres en façade.

La villa Landercy
Cette villa avec sa tour caractéristique a été construite pour François Landercy, bourgmestre d’Avin de 1912 à 1919 et de 1926 à 1931. Il fit monter en 1916 près de sa demeure une turbine dans le ruisseau du Mohéry, puis fit installer gracieusement l’éclairage électrique dans l’église d’Avin et fournit à un prix raisonnable la lumière à presque toutes les familles de la paroisse.

Le calvaire
Entouré d’une grille métallique en fer forgé, le calvaire a été érigé en 1934 pour commémorer le jubilé de la rédemption.

Le cimetière d’Avin
À la suite de la désaffectation du cimetière situé autour de l’ancienne église près du château, le nouveau cimetière a été aménagé en 1857 sur la ruelle des Mottes, à l’abri des inondations de la Mehaigne. Il comprend plusieurs monuments funéraires remarquables, dont deux chapelles qui attestent la présence de familles importantes dans le village d’Avin.

La château d'Avin
La date de construction du château n’est pas connue, mais est à situer au XVIIe siècle, sur les fondations d’un bâtiment plus ancien (la partie la plus ancienne de ses caves remonte au XVIe siècle). En 1816, il devint propriété du général Comte Jean Joseph de Looz-Corswarem qui le transforma radicalement en s’inspirant du style Empire. Le nouveau château fut ainsi inauguré en 1840. Entre 1999 et 2001, il fut restauré par le Comte et la Comtesse Gérald de Looz-Corswarem. L’usure du temps et une certaine audace ont suggéré des transformations qui ont rendu au château d’Avin ses proportions et son caractère du XVIIIe siècle. Les dépendances, anciennes écuries, grange et bâtiments de service, sont datées par ancrage de 1776. Elles ont été transformées dans les années 2010 en un grand gîte comprenant 21 lits répartis sur sept chambres.

Sentier "Amon l'Comte" et le sentier de la Mouhagne
Au bord de la Mehaigne, la création de ce sentier a été réalisée par l’ASBL Moxhe au Fil de l’Eau, en partenariat avec le Plan Communal de Développement de la Nature de Hannut et avec l’appui de nombreux intervenants. Ce nouveau sentier a pour avantage de reconnecter plusieurs sentiers existants. Il a pour objectif de mettre en valeur ce site de grand intérêt biologique et de faire connaître la rivière et la beauté des paysages qu’elle traverse, dans le respect de celle-ci.

Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours
Il y avait autrefois dans l’église Saint-Lambert d’Atrive une statue de Notre-Dame de Bon-Secours, qui attirait de nombreux pèlerins chaque année. Lorsqu’en 1756 l’église fut désaffectée, la statue fut transférée dans l’ancienne église Saint-Étienne qui se trouvait, à cette époque, enclavée dans la propriété du château d’Avin. Elle sera par la suite transférée dans la nouvelle église Saint-Étienne. Pour rétablir à Atrive un culte remontant à quelques siècles, on construisit en 1938 à l’angle de la ruelle des Mottes et de la rue d’Atrive, la chapelle Notre-Dame de Bon-Secours. La statue de la Vierge à l’enfant fut ramenée de l’église à la chapelle lors d’une magnifique procession. Elle retrouvait de la sorte son quartier d’origine. La statue originale fut remplacée par une autre suite à un vol de celle-ci en 1989.

Ancienne église d’Atrive et première école communale d’Avin
Le nom de la rue d’Atrive rappelle qu’il existait autrefois deux hameaux bien distincts dans la commune : Avin et Atrive. Au Moyen-Âge, Atrive en était le plus important. Les seigneurs d’Atrive, qui possédaient un château-donjon proche de la Mehaigne, appartenaient à une très ancienne famille dont plusieurs membres furent des vassaux des comtes de Namur dès l’année 1188. La première mention d’une chapelle à Atrive remonte à 1034. Elle fut remplacée par une église à une date inconnue : elle se trouvait dans le jardin de la maison actuelle située au coin de la rue du Mohéry (au n° 22) et de la rue d’Atrive. Au XVIIIe siècle, l’église Saint-Lambert tombait en ruine. Elle fut désaffectée en 1756 au grand dam des paroissiens d’Atrive et finit par être démolie en 1804. En 1829, la première école communale d’Avin a été construite sur le terrain proche de l’ancienne église Saint-Lambert : c’est la maison que nous voyons aujourd’hui. Le bâtiment a aussi servi de première maison communale. Il est aujourd’hui transformé en maison d’habitation.

Chapelle de la Croix
Située à l’angle de la rue des Limonadiers et de la rue d’Atrive, la chapelle de la Croix est construite en briques et calcaire sur un plan carré et date de 1858. Elle contenait autrefois un Christ en croix en chêne polychrome datant du début du XVIe siècle, entouré de deux statues : Saint-Étienne (XVIe siècle) et Saint-Pierre (XVIIe siècle).

Station de pompage de la SWDE
Rue de Taizé, nous passons à proximité d’une des seules stations de pompage d’eau de la région, construite en 1974. Vu l’augmentation des besoins, la quantité d’eau pompée ne fit que croître au fil des ans, au grand désespoir des riverains du Mohéry, qui virent s’arrêter de couler la fontaine située près de la place du village. Par la suite, le débit du ruisseau du Mohéry diminua à un tel point qu’il ne reste plus aujourd’hui qu’un simple filet d’eau dans le ruisseau !