Les randonnées en Ardenne belge

Au départ du château de Resteigne (cf.descriptif du Circuit de la Réserve Domaniale), cet itinéraire vous mène à une réserve de grande valeur biologique en cheminant paisiblement le long des rives de la Lesse. La carrière de Resteigne, très imposante, n’est plus en activité. Au-delà, vous pénétrez dans le bois. Au lieu-dit Ellinchamps la végétation de la réserve forestière croît sur une forte pente. L’étagement se constitue, de haut en bas :-        d’une hêtraie calciole parmi laquelle on retrouve par endroits l’érable champêtre, le fusain, le bois gentil, la laîche digitée, la violette hérissée, la parisette et plusieurs orchidées-        au niveau des éboulis, poussent principalement l’érable, l’orme des montagnes et le tilleul à grandes feuilles, avec en sous-étage la langue de cerf-        Plus bas, sur les alluvions de la Lesse, une aulnaie-frênaie abrite l’aulne glutineux et l’aconit tue-loup. A Belvaux se trouve un ancien moulin, situé le long de la Lesse. Ce beau bâtiment est construit en moellons calcaires, caractéristiques de la région. Peu après, vous rejoignez les zones remarquables de Chefiri et Les Pairées. Cette réserve naturelle a été décrite précédemment dans le circuit de la Réserve Domaniale.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Tellin, disponible au prix de 6,50 € à l'Office du Tourisme de Tellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert.
Balise: croix verte

Quel que soit votre mode de déplacement, cette promenade vous comblera par la variété des paysages rencontrés tout au long des petites routes de campagne et des chemins forestiers.L’église paroissiale Saint Lambert est un bel édifice de style néo-classique construit entre 1829 et 1832 par l’architecte Cauchet. Une tour y a été ajoutée vers 1878 par l’architecte Bouvrie. Le clocher bulbeux est percé d’abat-sons en deux parties. Une croix ponctue son sommet.N’hésitez pas à vous attarder davantage dans le village de Tellin. Outre sa belle église, de nombreuses fermes et maisons ont une architecture remarquable.Sur les hauteurs du village, le site de la Croix Javalle accueille plusieurs espèces végétales remarquables, telles la fétuque rouge, la renoncule bulbeuse, la mauve musquée et la centaurée. Dès lors, vous empruntez le Chemin des Crêtes. En quittant cette route sous couvert boisé, vous pénétrez encore davantage dans la forêt.Toutefois, dans une trouée, un point de vue remarquable se dégage sur le village et le château de Mirwart (présenté dans la promenade sens dessous-dessus).Le Ry des Revoz est un fond humide de fange tourbeuse où poussent notamment des sphaignes, des renoncules et de l’angélique. Un joli petit cours d’eau suit paisiblement son parcours au milieu de ces espèces. En retrouvant le chemin des Crêtes, vous découvrez un large paysage sur la Famenne. Au lieu-dit Sur Tasseret, plusieurs espèces remarquables peuplent la zone boisée. Dans la zone herbacée, un beau dégagement permet de voir le village de Tellin et la campagne famennoise. Peut-être aurez-vous l’occasion de croiser un renard, qui fait de fréquentes apparitions sur ce site.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Tellin, disponible au prix de 6,50 € à l'Office du Tourisme de Tellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert. Balise: triangle rectangle bleu

De Tellin au Ri des Revaus, cet itinéraire est commun à la Promenade de la Croix Javalle, mais en sens opposé (cf. descriptif de cette promenade). Une descente raide vous mène légèrement en amont du ruisseau. Après un chemin forestier en ligne droite, vous bifurquez plus profondément dans le bois de Tellin. La flore diversifiée offre un refuge au grand gibier. Une descente moins prononcée s’amorce alors sur ce versant du vallon du Ri des Revaus. Vous longez le cours d’eau et rejoignez la Croix Javalle. De la Croix Javalle à Tellin, le retour est à nouveau en commun à la Promenade de la croix Javalle, mais toujours en sens inverse (cf. descriptif).Au cœur du village, vous découvrirez l’ancienne fonderie de Cloches Causard – Slegers.Logé au fond du Val des Cloches, bâtiment des XIX et XX° s en moellons de grès et de calcaire, exhaussé de briques et percé d’une multitude de fenêtres en tiers-point. Partie de droite terminée par un chevet demi-circulaire, donnant à l’ensemble l’allure d’un édifice religieux.Les fondeurs Causard itinérants depuis 1645 s’installent à Tellin en 1832, la fonderie cessera ses activités en 1970.Le bâtiment est classé depuis 1994.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Tellin, disponible au prix de 6,50 € à l'Office du Tourisme de Tellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert. 
Balise: losange rouge

Cette promenade vous mènera sur les hauteurs de la vallée de la Lesse et au cœur de la réserve forestière d’Ellinchamps. Entre Resteigne et Tellin, vous découvrirez des points de vue bas sur la campagne environnante.Puis vous serez séduits par le bois d’Ellinchamps : ce site protégé présente un intérêt botanique remarquable. De plus, vous bénéficiez d’un superbe point de vue sur les Hautes Roches. Vous trouverez le détail des caractéristiques de la réserve forestière d’Ellinchamps dans le dépliant spécifique à la Promenade des Hauts de Lesse – Arboretum sauvage, édité par l’Administration Communal de Tellin.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Tellin, disponible au prix de 6,50 € à l'Office du Tourisme de Tellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert 
Balise: losange jaune

Balade de 8,9 km au départ de Tellin.
Cette promenade est reprise sur la carte des promenades de Tellin, disponible à l'Office du tourisme de Tellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert, au prix de 6,50 €
Balisage: losange jaune

Promenade de 5,8 km au départ de Tellin
Balise: triangle rectangle bleu

Randonnée par monts et vaux dans un superbe massif forestier tantôt de résineux, tantôt de feuillus. La forêt est très giboyeuse, vous aurez peut-être l'occasion d'admirer ses hôtes. Arrivant au sommet, altitude +/- 500 mètres, sur votre droite un abri de barbecue. après le croisement, vue panoramique du village et de la région. Dans la descente, sur votre droite, au lieu-dit "Pré Lacroix", le pavillon où séjourna vers 1870, Perre Napoléon Bonarparte, neveu de l'empereur. Le long de la route, élevage en plein air de porcs de prairies.

En quittant la place communale, sur votre droite le site classé de la collégiale Saint-Monon. Après le 2ème gué, le sentier du maquis se faufile dans la sapinière, ce qui explique sa situation stratégique pour les maquisards de la guerre 40-45. A la sortie du sentier, suivre "la flamande", chemin empierré dans la vallée. En remontant vers le village sur votre droite, l'élevage de taurillons.

Cette promenade vous emmène dans le village de Masbourg, niché dans la vallée de la Masblette. Vous traverserez le pont et emprunterez le chemin pittoresque qui surplombe la rivière jusqu'au "Crawi", où vous découvrirez une spacieuse aire de pique-nique et barbecue. ensuite, vous suivrez le chemin forestier qui doucement mais sûrement remonte vers Nassogne. Dans la descente vers la place communale, sur votre gauche, très belle plaine de jeux.

Cette promenade au sein même du village de Nassogne vous fera découvrir son histoire et son patrimoine.

Circuit non balisé - 5,5km ou 7km- Nassogne.

Roadbook disponible à la vente au bureau de l’Office Communal du Tourisme de Nassogne.



Concepteur : Office Communal du Tourisme de Nassogne

En quittant le village, au sommet de la côte, sur votre droite, l'étang de pêche " Les Goffes ". Le chemin serpente dans la campagne avant de sillonner la hêtraie. Après la pavillon de chasse, le chemin longe la Wassoie. En arrivant au pont de pierre, sur votre droite se trouve une aire de barbecue à proximité du ruisseau. Vous rejoignez la route et vous verrez à gauche l'élevage de procs de prairies.

En quittant la place communale, sur votre droite, le site classé de la collégiale Saint-Monon. Le sentier vous emmène dans la vallée du Nanfurnal. A mi-pente sur votre droite, un chemin de croix conduit au promontoire rocheux de l'ermitage Saint-Léonard : celui-ci fut occupé par une ermite jusqu'en 1778, le pignon droit de la chapelle porte le millésime de 1877. En remontant vers le village, le sous-bois est propice à la cueillette des champignons en automne.

Agréable promenade. Un chemin forestier vous conduira à mi-parcours au Fourneau Saint-Michel : musée de plein air de la vie rurale en Wallonie et le musée du Fer (voir promenade Saint-Michel - Masbourg). en remontant la vallée de la Diglette vous pourrez admirer les chênes séculaires de cette magnifique forêt, dans le sous-bois, myrtilles et framboises font le plaisir des randonneurs. Au sommet de la côte, sur votre droite, abri barbecue. Dans la descente, superbe panorama de la région, plus loin sur votre droite au lieu-dit "Pré Lacroix", le pavillon où séjourna vers 1870, Pierre Napoléon Bonaparte, neveu de l'empereur. Le long de la route sur votre gauche, élevage de plein air de porcs de prairies.

Cette promenade vous conduit dans la vallée de la Wassoie. Après le petit pont en pierre, sur votre droite se trouve un abri de barbecue à proximité d'un ruisseau. Le chemin serpente dans la forêt, en arrivant sur le plateau, très beau panorama de la campagne et du village de Grune sur votre droite. En fin de parcours, descendre la rue de Coumont, sur votre droite, un superbe sequoia (à 1m. du sol, la circonférence est de 6,50m), 100m plus loin, la chapelle Saint-Monon (1834).

Au départ, dans la rue Richard Heintz, sur la gauche, la maison qui fut habitée par le peintre de 1926 à 1929. Le chemin traverse la campagne et vous mène au village d'Ambly. Vous traversez le quartier du Vieux Moulin (Quartier de la Prée) : ferme en long traditionnelles du 18e au 20e s. Au centre du village se trouve la brasserie Saint-Monon ainsi qu'une fromagerie, Les saveurs du pays de Marche. Après le croisement, sur la gauche, une réserve animalière privée. Le sentier serpente dans les bois et longe ensuite le domaine "d'Inzofalle", élevage de cervidés.

Le patrimoine bâti dans le village de Resteigne mérite qu’on s’y attarde. Dans ce village caractéristique, l’essentiel du bâti a fait appel au matériau local : le moellon calcaire. Cette promenade vous fera également découvrir la dépression du Ry de Glaumont sous différents angles, au travers d’un itinéraire forestier.L’église de Resteigne est un édifice néo-gothique en calcaire construit de 1868 à 1871. Le presbytère adjacent est une maison de style classique, également en moellons calcaire, datée de 1760. Peu après la sortie du village, vous atteignez le premier site du versant ardennais (Dry-les-Miens). Ce milieu mi-herbeux, mi-aboré pousse sur sol calcaire. On y rencontre quelques espèces florales remarquables, telles la petite rhinante et la luzule des prés. Dans la zone de prairie humide croissent la reine des prés, l’iris jaune, la menthe aquatique et le populage des marais.Aux lieux-dits les Tiennes et Bossu Chêne, les feuillus font place au pin sylvestre jusqu’au sommet de la côte, qui affiche 375 m d’altitude. Ce promontoire offre un beau dégagement sur le fond du vallon du ruisseau de Glaumont et sur le paysage alentour. L’importance du massif forestier assure un abri au grand gibier (sangliers, cerfs et biches).Une aulnaie-frênaie longe le ruisseau, ménageant de part et d’autre une ancienne prairie humide fortement pâturée par le grand gibier. Plusieurs espèces remarquables bordent le Ry de Glaumont. Vous y verrez notamment le lycope d’Europe, le poivre d’eau, la fougère aigle, la laîche espacée et le plantain d’eau. De la Cras’nîre, où le renard fait de fréquentes apparitions, à Fosse Hawette, vous cheminez en parallèle à la Promenade des étangs (cf.descriptif).Un chemin de terre longe ensuite de vieilles haies de prunelliers et églantiers.Entre hérisse et Spienchamp le talus recèle des petites pimprenelles, des knauties et des millepertuis, alors que le milieu herbeux présente une végétation spécifique de flouve odorante et épervière piloselle. La présence du blaireau a été signalée à cet endroit. Un pré à droite en fin de parcours accueille des plantes fleuries du type primevères, gaillets, renoncules et fétuques.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Tellin, disponible au prix de 6,50 € à l'Office du Tourisme de Tellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert.
Balise: triangle rectangle rouge

La balade part de l’église de la Sainte-Trinité, construite en 1755 et classée comme monument en 1980. Vous continuez ensuite la balade à travers un magnifique bois avant de revenir par les étangs de Serinchamps.Possibilité de prolonger avec la balade de Franc-Lieu- balisage rouge- 5.4 km Les incontournables :> Les étangs de Serinchamps> Église de la Sainte-Trinité > Balade boiséeCette balade se retrouve sur la carte "Promenades en Condroz" qui reprend plus de 340 km de balades pédestres sur les communes de Ciney, Hamois et Havelange. Elle est en vente au prix de 5€ dans les bureaux d'informations touristiques de la région ou vous pouvez la commander directement en ligne en cliquant sur ce lien.

Au départ du charmant village de Serinchamps situé au sud de la commune de Ciney (juste à la porte de l'Ardenne), découvrez cette magnifique balade de 5.4 km qui vous emmène au cœur du bois de Franc-Lieu.Possibilité d'agrandir la balade avec la Balade des Rus ( départ église-balisage jaune- 4.5 km) pour une balade de 11 km au total.Les incontournables :> Église de la Sainte-Trinité> Bois de Franc-LieuCette balade se retrouve sur la carte "Promenades en Condroz" qui reprend plus de 340 km de balades pédestres sur les communes de Ciney, Hamois et Havelange. Elle est en vente au prix de 5€ dans les bureaux d'informations touristiques de la région ou vous pouvez la commander directement en ligne en cliquant sur ce lien.

Promenade au départ de Chanly dont l'itinéraire passe devant les anciennes forges de Neupont (domaine privé). En 1736, S.-F. de Baillet, maître de forges à Habay-la-Neuve, rénove l'ancienne forge de Neupont (XVe siècle) en la transformant en affinerie. De cette époque date le bel ensemble architectural comprenant forge, logis du maître, glacière, ainsi que le vaste étang aux berges jalonnées de tilleuls séculaires.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades "Au pays de Wellin", disponible au prix de 7,50 € à l'Office du Tourisme de Wellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert. 
Balise: croix verte

Promenade au départ de Chanly dont l'itinéraire passe devant les anciennes forges de Neupont ( domaine privé) En 1736, S.-F. de Baillet, maître de forges à Habay-la-Neuve, rénove l'ancienne forge de Neupont (XVe siècle) en la transformant en affinerie. De cette époque date le bel ensemble architectural comprenant forge, logis du maître, glacière, ainsi que le vaste étang aux berges jalonnées de tilleuls séculaires.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades "Au pays de Wellin", disponible au prix de 7,50 € à l'Office du Tourisme de Wellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert. 
Balise: croix verte

Promenade en partance de Chanly, en suivant la Lesse en direction de l'ancien moulin de Resteigne et du château qui est l'ancienne propriété du baron hoffschmidt, dit l' ermite de Resteigne jusqu'en 1861.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades "Au pays de Wellin", disponible au prix de 7,50 € à l'Office du Tourisme de Wellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert. 
Balise: losange rouge

Cette jolie petite balade vous offrira le calme et la sérénité que vous êtes venus chercher. Légèrement vallonné, ce magnifique parcours forestier vous mènera jusqu'à la grotte Notre-Dame de Lourdes.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Saint-Hubert, disponible au prix de 8€ à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert.
Balise: croix jaune

Au milieu du 19e siècle, Awenne devient le centre d’une industrie sabotière dynamique et prospère. L’industrie sabotière créée à Laneuville-au-Bois va se développer en qualité et en quantité à Awenne au point d’acquérir une renommée internationale avec ses ateliers. Il en subsiste d'ailleurs plusieurs qui donnent un cachet singulier a ce village.
LE PEUPLE EN SABOTS
Enjeu économique important, la mode vestimentaire évolue selon la recherche d'esthétique des stylistes en matière de coupe, de forme, de choix des matières pour répondre au goût du consommateur ou l'orienter. Au fil des époques, le vêtement s'avère indicateur d'appartenance sociale, de niveau de vie: on peut établir le même constat au regard de l'évolution des chaussures.Le sabot, probablement contraction de savate et de bot (ancienne forme masculine de botte), fut des l'origine exclusivement porté par le monde rural et par le petit peuple des villes.Le port des chaussures en cuir et même des galoches (alliance du bois et du cuir) sera perçu comme une promotion sociale tant l'usage du sabot a été assimilé à un mode de vie rustique, obsolète, rimant avec pauvreté.Il ne permettait pas une marche souple, il pesait lourd même s'il offrait toute facilité pour le chausser ou l'enlever. Lié à un mode de vie rural, il permettait à ses utilisateurs de vaquer aux tâches de la ferme lors de la traite, du nourrissage du bétail ou le travail au potager... en protégeant le pied grâce à un matériau par ailleurs accessible au niveau du prix.
LI PAYIS DES SABOTÎS
Au milieu du XIXème siècle, le village d'AWINNE (Awenne) devient le centre d'une industrie sabotière dynamique et prospère.En 1930, dans le cadre du centenaire de l'Indépendance, Joseph Calozet, enfant du pays, né en 1883, se fera le chantre de cette activité dans une savoureuse et célèbre nouvelle en dialecte local.De familial et d'appoint, l'artisanat de la boissellerie, une tradition de la zone forestière ardennaise qui inclut les communes de Nassogne, Laneuville-au-Bois et Awenne, devient alors semi-industriel.L'industrie sabotière créée à Laneuville-au-Bois par deux migrants français de retour de Hollande, rapporte la tradition, va se développer en qualité et en quantité au village d'Awenne au point d'acquérir une renommée internationale.Les produits répertoriés gros-hommes, fins hommes, femmes, écoliers, deux-pour-un, hommes guêtres et mouzons seront exportés principalement vers Charleroi, centre industriel du sillon Sambre et Meuse et vers Maestricht.
LA FABRICATION DES SABOTS
La fabrication des sabots peut se décomposer chronologiquement en opérations de sciage, « abloquage », plannage et creusage, retouche et décoration.Les bois sélectionnés et marqués par le patron de l'atelier sont débités à la « grande scie », dégrossis et ébauchés sur le billot à trois pieds.La fabrication des sabots s'effectuant par paires droite - gauche, deux ouvriers sont requis: le planneur et le creuseur. Le premier ébauche l'extérieur du sabot, le second s'occupe du creusage interne à la cuillère après ébauchage à la gouge et au maillet.
LES ATELIERS
Au début, des ateliers itinérants s'établissent à proximité immédiate des sources d'approvisionnement.Les baraques « au mitan do bwès » (les baraques au milieu des bois) s'éparpillent dans les clairières forestières.De complémentaire, le développement de l'industrie devient peu à peu économiquement essentiel et conduit à la création d'ateliers permanents propres à accueillir un personnel important dont une partie de saisonniers. Certains artisans originaires de villages voisins rejoignent ces ateliers à la semaine.De structures variées et affectés à différents degrés d'activités, ces ateliers seront parfois de modestes appentis, structures rudimentaires adossées à un bâtiment plus important. Les « carins » sont construits de bric et de broc à base souvent d'éléments végétaux peu coûteux et légers, d'autres sont confinés dans des locaux agricoles exigus, d'autres encore ne seront que la transposition des baraques « au bwes ».De véritables ateliers en briques et pan de bois seront construits à l'économie, mais certains peuvent accueillir jusqu'à 3o ouvriers pour compléter un éventail architectural on ne peut plus disparate.Certaines rues d'Awenne y gagneront un cachet singulier dont il subsiste quelques témoins.
Tout au long de cette balade, vous pourrez découvrir le village et ses anciens ateliers.

Cette promenade vous permettra de découvrir le magnifique village d'Awenne, ainsi que la forêt et les prairies qui l'entourent.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Saint-Hubert, disponible au prix de 8€ à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert.
Balise: croix verte

Promenade champêtre via les lieux-dits "Ronchi" et "Molinchamps".
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades "Au pays de Wellin", disponible au prix de 7,50 € à l'Office du Tourisme de Wellin et à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert. 
Balise: rectangle bleu

Isolé dans un océan de verdure, Mirwart se développe le long d’une crête enserrée par un méandre de la Lhomme. Aux confins de l’Ardenne, les massifs boisés se profilent à chaque bout d’horizon et signent magistralement l’environnement naturel de Mirwart.
Depuis le village, de larges perspectives paysagères s’échappent vers la profonde entaille de la Lhomme et la région de la Famenne au nord. Mirwart déroule son tapis de bâtisses entre son château, déjà cité au10e siècle, et son église. Le bâti s’implante presque uniquement d’un seul côté de lavoirie puisqu’un parc lui fait face dès le 16e siècle. Les habitations se rassemblent en courtes séquences mitoyennes le long de cet axe et confèrent à Mirwart sa configuration de village-rue. Dans le haut du village, l’habitat s’articule de manière plus organique, à proximité de l’église, en fonction des contraintes du relief.
La structure agricole de Mirwart appartient au modèle d’openfield à prairies dominantes, typique de l’Ardenne centrale. Les différents terroirs se sont développés autour de la trame villageoise, au gré des dénivellations. Les prairies non encloses dominent le paysage agricole et se concentrent sur le versant àfaible pente, ancré au nord-est du village et dans le fond de vallée, au niveau de la réserve naturelle du Pré des Forges. Sur le plateau, quelques légers replats positionnés également au nord-est sont destinés aux labours tandis que la vaste forêt couvre de son manteau vert la majeure partie des terres de Mirwart,source ancestrale de revenus pour les villageois.
Majoritairement constituées de maisons traditionnelles en pierre, les bâtisses villageoises s’adaptent au relief afin de disposer d’un accès de plain-pied avec la rue. Elles jouent principalement sur leurs fondations pour s’ajuster au dénivelé rencontré. De typologie ardennaise par leur profondeur, les volumes simples s’inscrivent généralement dans des séquences mitoyennes caractéristiques de la Famenne.
Le grès, aux nuances multiples de brun et de beige, compose la plupart des maçonneries. La pierre calcaire apparaît dans certaines constructions mais reste plutôt dédiée aux détails architecturaux comme les encadrements d’ouvertures. Généralement laissés à nu, les murs sont, de-ci de-là, recouverts d’un badigeon ou d’un enduit de teinte claire qui protège le bâtiment contre l’humidité. Dans le village, certaines maisons sont encore élevées en pan-debois, réminiscence de techniques constructives traditionnelles.
Pour plus d'informations: beauxvillages.be/villages/mirwart/

Cette balade forestière, au départ de l'église de Mirwart vous mènera à Blanche Virée, point culminant du domaine provincial de Mirwart, à une altitude de 427m.
Cette promenade balisée est reprise sur la carte des promenades de Saint-Hubert, disponible au prix de 8€ à la Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert.
Balise: losange rouge