Les randonnées en Ardenne belge

Depuis le Musée, descendre la Place Leblanc.

Elle doit son nom au premier maire connu, J.F. Leblan (1772-1843). Nommé en 1802, il affichait des convictions républicaines.
L’église, dédiée à Saint Martin, a été édifiée en 1853, après la désaffection de celle bâtie sur le rocher.

Réaménagée dans le courant des années 1990, la Place Leblanc se tisse autour de la pierre.
Laissez-vous conduire par ce fil vers les pierres des terrasses, les arcades du donjon, les bornes de Saint Martin devant l’Administration communale, la fontaine des 4 éléments, les pierres sculptées lors des Symposiums de sculpture.

Ces pierres, en lien avec la Tour Saint Martin, font référence à l’histoire médiévale de la localité.

Le donjon de Montuy, à gauche de l’Administration communale, a, selon la légende, abrité les seigneurs DE COMBLEN au 12e siècle, des « rodjes moussis » (vêtus de rouge), de l’ordre des Templiers. Cette famille, les «De Comblen» est mentionnée dès le 12e siècle et semble avoir disparu au début du 13e siècle. Elle est certainement très ancienne vu ses armoiries très simples « fascé de six pièces d’or et de sable ».
La Tour est appuyée sur le roc et profondément encastrée dans le calcaire. Jadis, elle s'élevait jusqu'à 9m80.

Derrière cette tour, le mur d’escalade, le rocher d’Excalibur, le tunnel orné de 2 oculus massifs inspirés de l’imagerie médiévale, œuvres de Philippe Ongena, sculpteur comblennois, dont une en collaboration avec Michel Kremer, artiste ferronnier.

Poursuivre sur la Place et traverser le pont de Comblain.

Le pont du Vicinal fut construit en 1895 pour le passage du vicinal qui reliait la gare de Comblain à Clavier. Cette ligne constituait, pour les campagnes, une ouverture sur la vallée de l’Ourthe ou sur les zones industrielles du bassin liégeois, aussi bien pour le transport des personnes que des marchandises et l’essor des carrières de petit granit et de grès. Le pont qui a donné son nom à la localité était plus ancien et situé quelques mètres en amont.

Monter la rue du Thier Pirard. Après le cimetière, suivre le large chemin empierré qui monte à droite jusqu’au point de vue - Panorama de toute beauté - bancs - table d’orientation.

Le Thier Pirard occupe la rive droite de l’Ourthe, en amont du village. Il s’agit d’une succession de rochers calcaires, très redressés, et riches en végétation présente sur ce type de roche. Il est devenu réserve domaniale en 1992.

La route reliant Comblain à Oneux a été surnommée « Boulevard des chômeurs ». En 1940, le chômage est généralisé par suite de la destruction des ponts, routes et chemins de fer. La commune a occupé les ouvriers carriers à la construction de cette route pour éviter les déportations.

Continuer le chemin. Au-dessus du bois, au carrefour des Quatre Chemins, prendre celui de gauche (le plus large). Poursuivre vers le village d’Oneux.

Poursuivre vers le village d’Oneux (Oneux : Aulnase : endroit où l’on plante des aulnes). Aux premières maisons du village, faire une halte près de la croix du Borsay. Cette croix en fonte ajourée, proviendrait de la fonderie belge Joseph Davin d’Andenne. Elle présente diverses figures de cercles, demi-cercles, anneaux, rosaces à trois lobes, fleurs à cinq pétales, rayons entre les montants.

Derrière le christ se trouve une amphore entourée d’un serpent dont la queue toucherait une fleur à cinq pétales s’ouvrant également sur un demi-cercle. Elle est semblable à la croix Havelange dressée sur le côté droit de la porte de l’église. Elle porte l’inscription « Souvenir de la mission 1923 ». Elle pourrait avoir été déplacée de l’ancien petit cimetière créé illégalement autour de l’église d’Oneux.

Continuer jusqu’au deuxième carrefour et prendre à gauche, emprunter le chemin qui devient rapidement un sentier et mène au sommet de la vallée. Au début du bois, il existe un sentier qui prend à gauche, le suivre à peu près 100 mètres, il mène à un point de vue unique sur toute la vallée.

Revenir ensuite sur ses pas et continuer à suivre le rectangle bleu par le sentier qui descend en lacets. Dans le premier tournant en continuant tout droit, vous arriverez au-dessus du confluent.
Panorama sur la Belle-Roche et le village de Fraiture, puis sur le confluent de l’Ourthe et de l’Amblève, Rivage, Douxflamme, le Pont-de-Sçay, le Vignoble de Comblain.

Revenir sur ses pas, suivre le sentier en lacets qui dévale la pente et aboutit à la gare de Comblain.

Dans le massif des Rochers des Tartines, une silhouette se détache nettement; on l’a appelée « La Femme en Prières », « La Vieille qui ramasse du bois » et même « l’Ourse ». Les couches calcaires, en position redressée, ont été façonnées par l’érosion. Les couches de calcaire plus tendres ont presque disparu sous l’influence du ruissellement des eaux. Les plus solides sont toujours visibles à l’heure actuelle sous la forme d’imposantes tranches de pain.

En-dessous du sentier, se diriger à droite vers le passage à niveau, le traverser et prendre le RAVeL tout de suite à gauche, le suivre jusqu’au pont de Comblain en remontant l’Ourthe.

Sur la rive en face, la rivière est dominée par une falaise ou paroi verticale appelée le Rocher du Vignoble. Ce massif vertical de calcaire est une formation géologique très particulière. Il s’agit d’une brèche, c'est-à-dire une roche massive, non stratifiée, formée de fragments de calcaire anguleux reliés par un ciment de nature également calcaire. L'origine de ce type de formation est toujours l'objet, à l'heure actuelle, de recherches et de controverses.

Cette falaise, qui forme la partie sud du site du Chession, aurait été plantée de vignes sous l'Ancien Régime (un document du 16e siècle l’atteste) : il s’agissait des pampres du gros et petit morillon noir, du muscat blanc ou petit-gris, du chasselas blanc ou musqué, du chasselas doré.

Observer les hirondelles de rivage à proximité du pont.

Suivre l'Ourthe jusqu'au Pont du Vicinal et remonter la Place jusqu'au Musée.