Les randonnées en Ardenne belge

Ce bâtiment classé par les Monuments et Sites de la Région Wallonne a subi plusieurs transformations et est reconstruit en 1602.
En 1736, ajout de la sacristie au chevet de l’Église.
En 1763, le clocher renversé par un ouragan est reconstruit sous la forme d’une tour carrée, massive.
En 1895, allongement de la nef et construction d’une nouvelle tour en style néoclassique.
La chambre de la tour abrite 3 cloches : Marie- Antoinette, Bohy et Lorette.
Sa dernière restauration date de 1982.
Un riche mobilier de style baroque datant de 1733 décore la nef et le chœur. Une fi ne statue en bois de Notre-Dame de l’Assomption décore le maître-autel. Les vitraux, plus récents datent de 1923, la verrière précédente ayant été endommagée le 22 août 1914 lors de l’incendie du village par les Allemands.
Les orgues qui proviennent de la cathédrale de Saint Omer (dans le Pas de Calais, France) ont été installées dans le jubé lors de sa construction en 1910.
À droite de la porte d’entrée, la stèle érigée en souvenir des frères Collard, héros de la résistance 14-18.
Sur le côté extérieur droit, encastré dans la muraille, un cadran solaire portant le millésime de 1633.
Sous le parvis, monument aux morts commémorant les victimes des deux guerres.

Ancien cimetière créé au Xe siècle et en service jusqu’en 1920. Il fut définitivement désaffecté en 1935. En 2007, il fut totalement réaménagé.

Construite en 1952 à l’initiative du curé Paulin FORET et d’Oscar MOULU, cette grotte a été construite par les entreprises Jules CLAISSE, en remerciement pour la protection du village pendant la guerre 1940-1945.

La Fontaine Aux Lions est construite en 1882 lors de l’installation de la première conduite d’eau de Tintigny.
Il s’agit d’un lavoir à ciel ouvert entouré d’un mur d’enceinte rehaussé de motifs décoratifs en fer forgé. Elle est surmontée d’un fronton en pierre bleue supportant deux lions qui se font face et soutiennent la hampe d’un drapeau. Le fronton est rehaussé d’une rosace gravée dans la pierre et de deux macarons à tête de lions reliés entre eux par une chaîne.

Elle rappelle la charte des franchises « Loi de Beaumont en Argonne » de 1258 où les hommes « quarante » (c’est-à-dire âgés de plus de 40 ans) se réunissaient chaque dimanche de la Pentecôte pour élire leur maire et les représentants de la communauté auprès du Seigneur de Villemont jusqu’à l’époque de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche.

Il date de 1922. Le premier défunt à y être enterré fut le dénommé Camille Jacques, soldat au 12e de ligne.
Le terrain qui accueillit ce cimetière fut offert par la famille Rion-Rion au lieu-dit « Le Djèran » (en français le giron). La chapelle au bout de l’allée centrale fut édifi ée par les donateurs du terrain ; leur tombe se trouve juste sur le côté droit de cette chapelle.

Lieu-dit de ce terrain fangeux qui abritait plusieurs compagnies de vanneaux, échassiers à huppe noire dont le cri s’entend « Piwitch », d’où vient le nom de ce lieu.

Cette ligne répertoriée « Concession n° 141 » à la SNCV a été inaugurée en 1908, elle avait une longueur totale de 30,87 km.
Elle sera supprimée en 1935. La ligne sera démontée en 1937.

Lieu-dit où durant l’ancien régime, le gibet se dressant ici était le lieu des œuvres de haute justice de la Seigneurie de Villemont.

D’abord villa romaine, puis maison seigneuriale s’étendant sur plus de 6 000 hectares, Villemont a joué un rôle important dans l’histoire des villages environnants.
Le château du XVIIIe siècle fut entièrement détruit le 22 août 1914 et reconstruit après la guerre (1922) dans
le style du XVIIIe siècle.
Plusieurs grandes familles catholiques des Pays-Bas occupèrent le château : de Wez, de Barbanson, de Mérode, de Trazegnies. Après la révolution française et l’abolition des droits seigneuriaux, le château fut acheté par la famille d’Huart d’Anethan. Les descendants de cette famille l’occupent toujours aujourd’hui.
L’actuel étang légèrement plus petit que sous l’ancien régime servait à remplir les douves de l’ancien château transformé au XVIe siècle en château ouvert. L’étang ne sert plus que comme pièce d’eau d’agrément. À noter que devant le château se trouvait un autre étang qui servait à alimenter le moulin banal de Tintigny.

Datant de 1858, construite par la famille d’Huart, de style néogothique, avec un clocher et deux petits clochetons qui disparaîtront par la suite. Sur le côté droit du bâtiment, des stèles funéraires appartenant à la famille d’Huart d’Anethan ont été rapportées du cimetière de Tintigny. Une est érigée en la mémoire du baron Frédéric d’Huart, tué et enterré au Mexique en 1860.