Les randonnées en Ardenne belge

Le marais de la Breuvanne s’étend sur 3 km du grand bois de Saint-Vincent jusqu’au
village de Prouvy. Il repose sur une bande de sols à tendance tourbeuse.
La fauche tardive sans engrais et le pâturage par du bétail rustique permettent de conserver la diversité biologique propre aux milieux marécageux ouverts.

En 1633, Henry le Comte construisit ce fourneau. Il y fondait poteries domestiques, poêles, taques,… Le minerai utilisé était extrait des minières de Saint-Vincent.
Plusieurs centaines de tonnes de fonte étaient produites par an.
Le fourneau de Rawez cessa toute activité vers le milieu du 19e siècle.

Ligne de chemin de fer reliant la région sidérurgique athusienne à la Meuse fut créée en 1872. Le tronçon
Signeulx-Florenville, avec point d’arrêt à Bellefontaine fut ouvert au service des voyageurs le 26 mars 1879.
C’est dans cette région que la ligne Athus-Meuse connaît sa plus forte pente, 16/1000, qui permet toutefois le remorquage en double traction diesel d’une charge de 1 900 tonnes. Cette ligne soulage fortement le trafic sur la ligne Bruxelles-Namur-Arlon.
En 2006, la SNCB électrifiera la ligne afin de relier Anvers au Sud de l’Europe (Italie) pour le trafic marchandises. 80 trains sont prévus quotidiennement.

Monument dédié au lieutenant Richter et sept de ses hommes, originaires d’Alsace, cuirassiers français du 5e Régiment qui tombèrent à cet endroit le jour de la déclaration de guerre, le 10 mai 1940.
Le Conseil Général d’Alsace a offert ce monument constitué d’un bloc de grès rose alsacien.

Pont enjambant la ligne de Chemin de fer Athus-Meuse. Il a été construit en 1879 pour la mise en œuvre de la ligne de chemin de fer.
Détruit par les soldats français le 10 mai 1940, il sera reconstruit par l’occupant. De nouveau détruit par les résistants le 9 septembre 1944, il sera reconstruit à la libération. Il sera modifié lors de l’élargissement et de l’électrification de la voie en 1999.

Construite en 1875, la gare de Saint-Vincent - Bellefontaine a été fermée aux voyageurs en 1984 et partiellement détruite quelques années plus tard pour ne laisser que le local du signaleur.
Le bâtiment est devenu une seconde résidence.
Un incident technique survenu en cette gare à l’aube du 6 octobre 1947 fut à l’origine d’un terrible accident ferroviaire. Le tronçon de la ligne entre Meix-devant-Virton et Saint-Vincent est fort pentu. C’est une rampe de 16/1 000 sur les 7 km qui séparent les deux haltes. Le 6 octobre 1947, vers 5 heures du matin, un lourd train de marchandises venant d’Athus a connu une rupture d’attelage à Saint-Vincent. La moitié du train, soit 20 wagons, a dévalé la pente jusqu’à Meix et a percuté à une vitesse estimée à 150 km/h, la micheline « voyageurs » qui quittait la gare de Meix.
La catastrophe fit 5 tués et 5 blessés graves. La gare de Meix-devant-Virton fut littéralement pulvérisée par le « train fou ».

Reliant Reims à Trêves, cette voie de grande communication de quelque 200 km fut construite au premier siècle après JC, comme l’atteste la borne militaire retrouvée à Montauban.
La voie traversait Yvoix-Carignan, entrait dans l’actuelle province de Luxembourg par Chameleux-Florenville puis gagnait successivement Izel, Saint-Vincent, Bellefontaine, Poncelle, Ste Marie sur Semois, Étalle, Vance et Orlanum (Arlon), d’où elle fi lait vers le Grand-Duché de Luxembourg et Trêves, l’une des capitales de l’empire romain.

De nombreuses traces romaines (monnaies, débris de tuiles et de poteries,…) découvertes ici attestent de la présence dès le début de notre ère d’un camp militaire romain, en cet endroit stratégique de la voie Reims-Trèves.

En 1836, cette chapelle fut érigée par l’abbé Florent Lhomme, curé de Saint-Vincent, en souvenir des nombreuses victimes de l’épidémie de peste de 1636.
En 1917, de part et d’autre de la chapelle furent enterrées les centaines de victimes françaises et allemandes de la bataille du 22 août 1914. Seule subsiste une croix latine ornementale. Encore de nos jours, un pèlerinage rassemble les paroissiens, le 5e dimanche après Pâques.