Les itinéraires de randonnée en Ardenne belge
L'Ardenne belge s'étend sur les provinces de Namur, de Liège et de Luxembourg et inclut également la botte de la province du Hainaut. Les possibilités de randonnée sont donc nombreuses ! Le parfait terrain de jeu pour ceux qui adorent arpenter les chemins. En forêt, à travers champs, en ville, le long de l'eau ou sur des crêtes rocheuses, il y en a pour tous les niveaux.
Promenade balisée permanente communale 8 - Vers la Verte Ardenne





Exporter et partager
Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Carte des pentes (plan IGN)

Carte 1950 / IGN

Carte de l'état-major (1820-1866)

Open Street Map
Point de départ
Informations sur l'auteur
6730 Tintigny
Points d'intérêt et informations parcours

Le site des étangs de Rossignol Zone naturelle et récréative
Point de départ des balades n° 7, 8, 9 et 12, ces étangs sont un exemple de reconstitution d’un maillage écologique où « conservation de la nature » et « activités de loisirs » s’intègrent harmonieusement. Un verger composé de diverses variétés d’arbres fruitiers et d’arbustes à petits fruits complète l’ensemble du site. Des panneaux didactiques vous renseignent sur la richesse biologique de ce biotope.
Les aires de pique-nique et de jeux sont mises à votre disposition.

Le Calvaire du Haut des Wargots a Rossignol
Croix en bois érigée en 1860 par les parents de Théophile CLAUDE qui fut exempté de service militaire par tirage au sort. Il deviendra receveur communal à Rossignol.

La Réserve Naturelle du Vague des Gomhets
Cette réserve développe 45 hectares de hêtraies acidiphiles à luzules blanches (plantes voisines du jonc). L’ASBL « Ardenne et Gaume » (1941), propriétaire des 2/3 de la réserve, œuvre à la sauvegarde des plus beaux sites.

L’Ancienne Route de Suxy
Antique voie de communication qui traverse la forêt et relie la Gaume à l’Ardenne, de Rossignol à Hamipré vers Neufchâteau, passant par Suxy.

Cimetière militaire français de l'Orée de la Forêt
Ce cimetière militaire inscrit au patrimoine civil de Wallonie, fut érigé par les Allemands dans le courant de l’année 1917 en même temps que le cimetière « du Plateau » situé sur la route de Neufchâteau et que le cimetière « Est » sur la route de Marbehan, ce dernier aujourd’hui disparu. Il accueille aujourd’hui les dépouilles de quelques 2500 soldats français de la bataille des Frontières dont 2379 soldats inconnus. Parmi ces victimes, on retrouve sous-lieutenant du 2e Régiment d’Artillerie Coloniale Ernest PSICHARI et le soldat Gabriel FEUNETTE.
De nombreux soldats avaient été enterrés directement sur les champs de bataille en 1914. A partir de 1917, les Allemands créent des cimetières militaires. A son inauguration en septembre 1917, celui-ci contenait 635 soldats : 408 Français – essentiellement des artilleurs du 2ème Régiment colonial français – et 227 Allemands.
Après le rapatriement de nombreuses victimes françaises dont leurs localités d’origine, de petits cimetières sont démantelées. On crée alors ici deux ossuaires regroupant 2379 soldats coloniaux français et on y rapporte aussi les stèles commémoratives. En 1934, les dépouilles allemandes sont exhumées et ensevelies au cimetière de Saint-Vincent, selon la volonté allemande de regrouper tous les corps allemands au même endroit.
Ernest Psichari, écrivain français, mort lors du combat de Rossignol et enseveli dans ce cimetière, a apporté une certaine renommée à l’endroit. Le 9 novembre 1924, l’autel en son honneur est inauguré à l’initiative du comité Psichari. De nombreuses personnalités françaises et belges sont présentes : des figures nationalistes des catholiques mystiques, des membres de l’armée, des autorités françaises et belges dont le futur roi Léopold III et l’entourage de Psichari.
Le cimetière était conçu comme une sorte de cathédrale naturelle : tous les éléments d’une basilique primitive s’y retrouvaient. Les arbres symbolisaient des colonnes soutenant la voute de feuillage des nefs. Aujourd’hui, ces arbres ont disparu suite à la tempête de 1989. Outre Psichari, le corps de Gabriel Feunette repose ici dans l’ossuaire nord. Originaire de Lorraine, Gabriel Feunette s’est engagé dans l’armée française et 1913. Soldat révolté, son père a organisé sa mutation vers le 3ème Régiment des Chasseurs d’Afrique, une unité réputée pour former les plus récalcitrants. Après avoir été en poste en Algérie, il est mobilisé en août 1914 et envoyé en Gaume. Il écrira, le 2 août, à son père : « Ce n’est plus 1870, on va leur foutre une sacrée raclée, les salops ». Pourtant, le 22 août 1914, il sera tué à Breuvanne avec une grosse partie de son régiment. Il a été enterré une première fois dans le cimetière disparu du Ménil à Breuvanne.

Le Monument aux Coloniaux
Ce monument, œuvre de l’artiste Jeanmart, érigé en 1927 rappelle le souvenir de la 3e division d’infanterie coloniale de l’armée française décimée le 22 août 1914 par le VIe Corps d’armée silésien. Ce monument fut érigé à l’initiative de Monsieur Feunette, dont le fi ls, Gaby Feunette, était enterré dans le cimetière militaire sis à côté du monument.

Le Cimetière du Plateau
Ce vaste cimetière fut érigé par les Allemands dans le courant de l’année 1917 en même temps que le cimetière « du Plateau » situé sur la route de Neufchâteau et que le cimetière « Est ». Quelque 2 500 soldats morts suite aux événements du 22 août 1914 sont rassemblés ici.

La Stèle Cozier
Cette stèle, représentant un arbre crucifère enlacé de plantes grimpantes, a été érigée après la 1re guerre par les collègues et amis du brigadier des Eaux et Forêts Jules Cozier de Rossignol, fusillé sans jugement par les Allemands avec 120 habitants de Rossignol, le 26 août 1914, à proximité de la gare d’Arlon (pont de Schoppach).

La Pietà
La Pietà fut érigée par l’abbé Hubert en 1931 à la mémoire des 126 civils parqués à cet endroit avant d’être envoyés à Arlon où ils furent fusillés le 26 août 1914.
Ce monument représente une Pietà au pied d’une croix, encadrée à gauche de la statue de Ste Marie Madeleine, à droite de celle de Saint Jean apôtre.