Les randonnées dans la région Éislek

Le paysage de Troisvierges tel qu’on l’observe aujourd’hui est le témoin de trois grandes évolutions :
a) Période traditionnelle (avant 1850) : hameau, sans cimetière ni église, dépendant de la paroisse de Basbellain et dédié au pèlerinage.
b) Période industrielle (entre 1850 et 1950) : création d’une église et d’un cimetière, nouvelle route Wiltz – Saint-Vith, 2 lignes de chemin de fers vers la Belgique - Liège et l'Allemagne - Aachen
c) Période post-industrielle (après 1950) : urbanisation importante et parc d’activité économique.

Sassel est un petit village de l'Eisleck où le temps semble s'être arrêté... quelques fermes, vestiges de moulins et maisons d'habitations s'éparpillent sur le versant exposé au soleil (l’adret) de la vallée du ruisseau de Troine : le Tretterbaach.

Au centre du village, se trouve une bâtisse remarquable récemment restauré. Il s'agit de l'ancienne laiterie du village. C'est ici, qu'en 1892, l'ingénieur Flammang a installé la première centrifugeuse dans une laiterie au Grand- du Luxembourg.

Une dizaine de moulins ont fonctionné sur les rives du ruisseau de Troine et de ses affluents, dont le plus célèbre est l'ancien moulin seigneurial d'Asselborn. Il trouve son origine au 11ème siècle lorsqu’il appartenait à l'abbaye Saint Maximin de Trêves.

En 1981, le domaine fût racheté afin d’empêcher sa dégradation. Aujourd’hui, il constitue un des hôtels-restaurants les plus renommés de la région. Il héberge une galerie d’art et un musée sur les moulins. Les touristes peuvent y admirer le fonctionnement d’un moulin à eau.

Les 3 étangs de Weiler ("Weiler Weier"), situés en contre-bas du petit hameau de Weiler ont été aménagés au début des années 1960 comme étangs de loisir. Ils sont aujourd'hui un important espace de gagnage pour l'avifaune. Plusieurs espèces rares d'oiseaux y nichent, s'alimentent ou hivernent. En période de migration, de nombreux canards et limicoles séjournent quelques jours aux étangs avant de s'envoler vers les quartiers d'hiver ou les sites de reproduction.

Depuis plus de cinquante ans, on constate un déclin de l'exploitation des vergers. Les arbres fruitiers disparaissent et avec eux, une partie de notre histoire culturelle, de l’esthétique paysagère et de la diversité biologique.

La mise en place du verger conservatoire « Barteshaus » vise à limiter cette évolution. En 2005 110 arbres fruitiers de différentes variétés ont été plantés à raison de deux exemplaires par espèce.

Le but du verger conservatoire est le maintien des variétés régionales typiques de pommes et de poires.

Exemple d'une ferme traditionnelle ardennaise, située à Hoffelt, la "Barteshaus", composée d'un corps de logis à deux étages, légèrement surélevé, surplombant une cave à pomme de terre, plante introduite dans la région à cette époque. A côté, se trouvent les étables surplombées des fenils et la bergerie à porte large et basse. La grange se trouve en hauteur avec un accès latéral.