Rencontrez Bruno et Agnès Ayer, les propriétaires, qui sauront vous accueillir chaleureusement dans leur ferme auberge, authentique bâtisse ardennaise à la pierre couleur de miel et au toit d’ardoise. L’auberge est située dans un méandre du Thin et plus exactement dans un ancien moulin à farine où se trouve encore la roue en bois sur le cours d’eau. Vous serez transporté par ce lieu à la fois authentique et paisible. Gironval est un véritable petit bout du monde gourmand de 47ha, où l’on aime se perdre parmi sa nature verdoyante avant de déguster une cuisine traditionnelle et de caractère comme la salade au lard ou encore la galette à sucre.

Le ferme-auberge produit également du cidre, du jus de pomme ainsi que du poiré. Bruno Ayer, presse chaque automne entre 30 et 40 tonnes de pommes. Il dispose aussi d’une cave où sont entreposés d’anciens fûts de côtes-du-Rhône en chêne (400 litres) à l’intérieur desquels le jus de pomme peut maintenant fermenter. M Ayer, ne fait ni les marchés ni les salons, il ne vend ses bouteilles qu’en direct. Peut-être aurez-vous la chance de goûter le contenu de l’une d’elles, qui sait !

Pour sortir/rentrer de la propriété de l'Auberge du moulin de Gironval, passez par cette porte, ouvrez la et refermez la derrière vous.

A l’époque où il n’y avait aucun point d’eau, ni dans les maisons d’habitation, ni dans les bâtiments d’élevage, le seul point d’approvisionnement était constitué (avant l’apparition des puits) par le Thin et les sources qui l’alimentent tout au long de son parcours.

Les habitants se rendaient donc au bord du Thin pour y effectuer manuellement leur lessive.
Pour des raisons d’hygiène et de salubrité publiques, à partir de 1850, les pouvoirs publics ont encouragé la construction de lavoirs publics pour faciliter et favoriser le lavage plus fréquent du linge et ainsi limiter la propagation de certaines maladies. Trois lavoirs publics ont donc été construits dans le village dont celui de la source de l’épinette.
Les trois lavoirs publics sont placés sur la trajectoire d’une source, et sont constitués d’un bassin rectangulaire entouré d’une surface en béton inclinée (margelle), le tout protégé par un toit en ardoises avec ouverture centrale évitant les courants d’air et apportant la lumière.

L'entrée/sortie de la propriété de l'Auberge du Moulin de Gironval sont matérialisées par un drapeau bleu. Prenez ce petit chemin pour rejoindre l'Auberge.

Située dans la ruelle à gauche de la mairie, découvrez la “Maison Pache”, une ancienne maison de pierre à échauguette (une petite pièce carrée souvent construite en encorbellement) qui fut construite sur l’emplacement même de l’Abbaye et de la ferme que Jean-Nicolas Pache acheta comme bien nationaux. Pache, véritable personnage à Thin-le-Moutier fut ministre de la guerre de 1792 à 1793 puis maire de Paris de 1793 à 1794.Il repose aujourd’hui dans le cimetière du village de Thin-le-Moutier, là où il passa ses dernières années.

Aucun écrit ne relate de la date de construction exacte du premier lieu de culte catholique à Thin. Les premières églises de campagnes furent élevées en l’an 400 il est donc fort probable que le petit village de Thin ,éloigné des grandes routes, dû se contenter longtemps d’un lieu de culte banal pour réunir les néophytes. Selon la tradition orale, ce fut sur les ruines d’une ancienne construction romaine qu’un premier sanctuaire fut édifié.

Une fresque dans l’allée centrale de l’église rappelle l’évangélisation de CLOVIS par REMY lors de leur rencontre à Thin. Cet événement est resté ancré dans la tradition du village.

On peut également observer en son sein des peintures polychromes qui sont assez rares dans les églises ardennaises. Une plaque commémorative relate également l'accident qui s’est produit en pleine messe en 1945, lors duquel le mur du fond de l’église (haut de 12 mètres) s’écroula à l’intérieur de l’église et entraîna la mort du curé de la paroisse et de son enfant de cœur.

Aujourd’hui exploitée par la société de construction Urano, basée à Warcq, la pierre qui est tirée de cette carrière depuis une vingtaine d'années maintenant, n’est utilisée que pour la construction de routes et chemins.

L’ancienne carrière de Thin, était exploitée il y a sans doute plus de 100 ans, sa pierre blanche était utilisée dans la construction de maisons. En témoignent une grande partie des maisons du village. La pierre de Thin, fut également utilisée dans la construction de certaines bâtisses du Relais de la Poste aux Chevaux de Launois-sur-Vence.

En août 1914, l’armée française est battue en Belgique et se replie très rapidement. L’armée allemande entre dans les Ardennes et arrive à Signy l’Abbaye et à Thin le Moutier, son objectif est la prise de Launois pour couper la retraite de l’armée française vers Rethel.
Pour y parvenir elle s’engouffre entre la forêt de Signy et celle de Froidmont, la division marocaine du général Humbert reçoit alors l’ordre de retarder au maximum l’avance allemande. Des combats très durs vont durer deux jours, les 28 et 29 août 1914, entre La Fosse à l’Eau, Courcelles et Dommery.
Ils feront environ un millier de morts dans chaque camp, mais ils permettront au gros de l’armée française de se replier en bon ordre et de préparer la victoire de la Marne.

L’importance de cette bataille sera vite reconnue par les Allemands qui érigeront entre Thin et La Fosse à l’Eau le monument à la mémoire des morts allemands et français inauguré le 29 mai 1915 par le Kronprinz de Saxe.

L’église Saint Etienne de Launois-sur-Vence date du XIIIe et XIVe siècles, elle fut classée Monument Historique en 1913.
L'extérieur de l’église est de style roman, son intérieur est quant à lui de style gothique. Comme beaucoup d'édifices de la région, le bâtiment a été renforcé au XVIe et XVIIe siècles, pour servir de refuge, et flanqué de contreforts renforçant les murs. Une tour-porche protège l'entrée.

Vous avez des questions concernant le territoire ? L'équipe de l'Office de Tourisme des Crêtes Préardennaises est là pour y répondre !

Horaires d'ouverture :
Du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h.

Construit en 1654, le Relais de la Poste aux Chevaux de Launois-sur-Vence, est l’un des derniers témoins en France de l’époque hippomobile au XVIIe siècle. Il permettait à l’époque l’échange des chevaux pour les courriers et les voyageurs en route entre Paris et Sedan en passant par Charleville-Mézières. Ses bâtisses telles que la halle aux diligences, la bergerie, les écuries ou encore le logis font de ce relais un véritable patrimoine historique et architectural exceptionnel. Il est d’ailleurs inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1994. Aujourd’hui le relais est un site animé tout au long de l’année, fruit du dynamisme de diverses associations locales.

Découvrez toute son histoire par le biais d’une visite audioguidée disponible via ce lien : www.izi.travel/fr/b0c1-le-relais-de-la-poste-aux-chevaux-de-launois-sur-vence/fr

Et laissez-vous transporter au temps des diligences!

Les Ardennes, terre de longue tradition brassicole, ont accueilli jusqu’à 230 brasseries faisant des Ardennes, au début du XXème siècle, un des premiers départements brassicoles français.

Les deux guerres mondiales ont été fatales, beaucoup de brasseries n’ont pas survécu aux réquisitions et confiscations du cuivre par l’occupant allemand.

Par la suite, les révolutions technologiques qui nécessitaient des investissements importants et la concentration industrielle, ont eu raison des 21 brasseries encore en activité en 1946.

C’est en 2003 qu’une équipe d’Ardennais, amoureux de la bonne bière et animés du désir de faire renaître cette tradition brassicole a formé le projet d’ARDWEN, brasserie artisanale héritière du savoir faire de plusieurs générations de brasseurs ardennais. En 2006, tout était prêt pour brasser et conditionner la première ARDWEN Blonde qui était récompensée, dès février 2007, par une médaille d’Or au Concours Général de Paris.

ARDWEN a retrouvé le savoir-faire historique des brasseurs des Ardennes pour vous offrir des bières de qualité. Des bières de saveur, de finesse, d'élégance. Saveur des malts sélectionnés avec soin, issus des producteurs d'orge de brasserie ardennais, Finesse d'une fermentation haute et d'une maturation lente, Élégance que confère l'usage d'une source locale dont l'eau cristalline est d'une grande pureté.

Rencontrez Jocelyne, la maitresse des lieux, qui vous réservera un accueil, chaleureux et convivial, comme on sait bien le faire ici dans les Ardennes !

L’art de la poterie est présent depuis très longtemps dans les Ardennes. En 1627, la notice cadastrale de Terwel indique “ à la Forge-Maillard, des ouvriers faiseurs de vaisselle sortent la terre de leur bras”.
A la fin du XVIIe siècle, des “potiers de terre” travaillaient à Charleville, Raucourt, Omont, Poix-Terron, Ecordal,Monthermé.Mais les plus actives étaient à Neuville-lès-This, Barbe en Croc, Jandun et Boutancourt.

La poterie de Jandun n’a pas une origine aussi ancienne que la poterie de grès de la Forge-Maillart. C’est d’ailleurs le fait du hasard qui fit que l’industrie de la poterie s’établit à Jandun. En 1800, deux marchands de grès, Debruge et Gibon, installés dans le Nord de la France à Sars-Poteries, parcouraient le département des Ardennes pour y vendre leurs produits. Ils remarquèrent alors une terre glaise contenant d’assez fortes proportions de sable quartzeux et d’oxyde de fer, au lieu dit le “Noir-Trou” situé sur le territoire de Neuville-lès-This. Ils prirent un échantillon avant de regagner le Nord. Ils constatèrent que le grain de cette terre glaise était plus fin, ce qui donnait une poterie moins poreuse et par conséquent de qualité supérieure à celle qu’ils fabriquaient. Ils décidèrent donc de quitter le Nord pour s’établir à Jandun.

Les poteries de Jandun étaient façonnées en grande variété : crémeuse pour le lait, terrine, pot à crème, gobelet, broc, etc. La poterie de Jandun déclina lentement dû aux difficultés d’extraction et de transport mais aussi au prix élevé du bois, avant de disparaître définitivement avec la première guerre mondiale.

Cet édifice datant du XIIe siècle, de style Roman puis agrandi en gothique renferme diverses peintures et fresques du XVe siècle voire de périodes antérieures. C’est une véritable catéchèse léguée par les anciens du village. Nombreux sont les artistes qui ont laissé une trace de leur passage sur ses murs, comme l’artiste Lalouette en 1887 ou Emile Reinhart qui a réalisé les tableaux de l’autel en 1843.

Pour faire une pause sur votre parcours, arrêtez- vous quelques minutes au lavoir de Barbaise. Vous pourrez observer sur le mur extérieur du lavoir, une reproduction d'une photographie du lavoir d'Orry la Ville (60) qui met en scène des lavandières et évoque la vie des habitants au XIXe siècle. A l'intérieur du lavoir, vous trouverez une petite galerie d'art, ouverte à toutes et à tous.
Dans le village un parcours culturel agrémenté de statues et de maximes a été conçu pour évader locaux et visiteurs.

Créée il y a plus de 15 ans et spécialiste en produits cidricoles, la Cidrerie de Warnécourt est une exploitation familiale située à moins de 15 km de Charleville-Mézières, 5 km de Launois sur Vence.

Le terroir argilo-calcaire et le climat semi-continental du territoire permettent aux exploitants d'élaborer une large gamme de produits cidricoles comme du cidre brut et demi-sec, du ratafia de cidre, du jus de pommes mais aussi des eaux de vie et liqueurs !

Leurs vieux vergers hautes tiges issus de vieilles variétés cidricoles ardennaises leur permettent de créer un équilibre de saveurs. Grâce à de vieux arbres, des vergers sont replantés permettant ainsi de faire pérenniser les vieilles variétés ardennaises. Ce choix permet également la sauvegarde des saveurs et des goûts de tout un département.

La Forêt Domaniale de Froidmont qui s'étend sur une surface d’environ 5,04 km2, et qui selon la légende aurait vu passer en ses bois, Clovis, roi des Francs chassant le sanglier, abrite sur ses hauteurs , l'oratoire de Notre Dame de Froidmont.

Ce sanctuaire réunit deux des éléments propices à la recherche du surnaturel et de la méditation : l’arbre, force tranquille poussant vers le ciel mystérieux et la colline dont la montée inspire un sentiment de détachement des contraintes de la vallée, sentiment renforcé ici par le silence de la forêt. A l’origine, la statue de la sainte était simplement posée ou fixée sur un arbre. Lorsque l’arbre disparaissait, la statue était transférée sur un arbre voisin ou posée sur une pierre volumineuse au pied d’une croix élevée à cette occasion. Ce sanctuaire est le résultat de cette évolution.