Aleksandra près de l'avion

Vol en planeur au Centre National de Vol à Voile

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Aleksandra Kowalska

Ambassadeur depuis 3 années 8 mois

A ce moment, je réalise la situation que je suis en train de vivre, là-haut, dans cet « oiseau volant », pleine d’adrénaline et surexcitée par cette belle aventure.

J'ai volé comme un oiseau

40 minutes dans les airs

VOL EN PLANEUR AU CENTRE NATIONAL DE VOL À VOILE

Chaque automne, le rituel du brame permet au cerf de perpétuer l’espèce. A cette époque, le cri caractéristique du mâle en rut, mais aussi le claquement des bois qui s’entrechoquent, retentissent dans la forêt.


Lors d’une promenade nocturne à l’écoute du brame de cerf dans la forêt merveilleuse de Saint Hubert, j’étais impressionnée par la taille et par la beauté naturelle de cette dernière. Envahie par le désir d’y revivre d’autres expériences, je me suis lancée à la recherche d’aventures. Et quoi de mieux que d’apercevoir cette grande forêt à travers les yeux d’un oiseau, à l’occasion d’un vol en planeur au Centre National de Vol à Voile de Saint Hubert ?

Planer comme une feuille en papier - Aleksandra Kowalska

Un vol en planeur?

Au cœur de la Grande Forêt de Saint-Hubert, le Centre National de Vol à Voile offre aux amateurs de sensations nouvelles, la possibilité de se glisser dans la peau d’un oiseau le temps d’un vol en planeur. L’instructeur aide alors les curieux à enfiler un parachute avant de lui apprendre les consignes de sécurité. C’est un avion remorqueur (ULM) qui vient ensuite s’arrimer au planeur pour l’emmener à 500 mètres d’altitude.

Quelques explications sur l'avion - Aleksandra Kowalska

L’arrivée

Arrivée à l’aérodrome (entouré de forêts !), je me rends à la réception pour procéder à l’inscription et rencontrer mon pilote, Bernard. Il est passionné par le monde de l’aviation et particulièrement par le vol à voile. Avant d’embarquer pour cette aventure, il y a lieu de procéder au check-in (carte d’identité obligatoire) et de s’acquitter des frais (79,00 € par personne). Il est ensuite temps de rejoindre la piste en voiture… et le planeur !

 

Chaque matin l’équipe effectue une analyse de la météo afin de s’assurer que les vols de la journée pourront avoir lieu. Lorsque les conditions météorologiques le permettent, le vol est confirmé et le pilote peut dès lors préparer l’avion.

Avant de décoller, Bernard vérifie une nouvelle fois le bon fonctionnement du planeur. Il nous équipe d’un parachute tout en me communiquant les explications de sécurité nécessaires. Je l’écoute attentivement et me sens impatiente à l’approche du grand départ.

A côté du planeur - Aleksandra Kowalska

Prête pour mon premier décollage dans un planeur

Pour mettre en l’air les planeurs, on utilise des avions remorqueurs. Dotés d’un câble d’une cinquantaine de mètres, ils tractent, prennent de la hauteur, larguent… et nous sommes alors libres comme l’air !

Au moment où l’avion procède à l’ascension, même si un câble relie les deux engins, le pilote du planeur doit suivre la direction de l’avion remorqueur. Arrivé à bonne hauteur, le pilote du planeur déclenche le crochet de largage et l’ULM redescend ensuite avec le câble. En moyenne, un planeur avance à une vitesse de 120 km/h.  Il est aussi pourvu d’une double commande, ce qui peut permettre au passager de s’essayer au pilotage.  Tous ces détails techniques me fascinent. J’observe toute la procédure très attentivement, toujours épanouie et surprise par cet événement. A ce moment, je réalise la situation que je suis en train de vivre, là-haut, dans cet « oiseau volant », pleine d’adrénaline et surexcitée par cette belle aventure.

Je me laissais porter par mes émotions et me sentais libre comme l’air

Le pilote attire mon attention sur le fait que, sans moteur, le planeur ne peut que descendre en vol plané. Pour cette raison, il nous faut trouver des courants ascendants afin de tenir dans les airs et maintenir le planeur en vol. Durant 40 minutes environ nous avons la chance d’observer les villages et cette belle forêt qui touche l’aérodrome… sans le bruit du moteur inhérent. C’est à cet instant-là, précisément, que je réalise la véritable grandeur de la forêt de Saint-Hubert dans le Luxembourg belge.

L'avion remorqueur et le planeur, par Aleksandra Kowalska

Planant comme une feuille en papier, je me sentais comme un oiseau, les ailes dans l’air et le monde à mes pieds 

La vue depuis le planeur, par Aleksandra Kowalska Aleksandra et Bernard dans le planeur, par Aleksandra Kowalska

La descente et l’atterrissage du planeur

Après avoir profité à fond de cette expérience inoubliable, le pilote sent que le temps est venu de descendre. Je m’attendais à un atterrissage légèrement plus turbulent vu la taille de ce petit planeur. Mais au contraire, l’atterrissage se déroule tout en douceur. Bernard manœuvre au mieux afin que les turbulences ressenties ne soient que très légères.

 

Arrivés à terre, l’instructeur et moi déplaçons le planeur afin de libérer le passage sur la piste pour le vol suivant.

Bernard m’explique encore quelques détails sur les différentes possibilités de formation. À toutes celles et ceux qui souhaitent se professionnaliser dans ce domaine, le centre donne la possibilité de passer un stage théorique de deux semaines, suivi de 15 heures de vols pour obtenir une licence de pilote de planeur. Une licence qui peut être commencée à l’âge de 14 ans.

Mon expérience touche à sa fin. Il est maintenant temps de manger un bon repas accompagné d’une bière locale !

 

À refaire !

Vivre cette expérience

Centre National de Vol à Voile
6870 Saint-Hubert, Belgique
Tél : 0032 (0)61 61 12 68
info@cnvv.be
www.cnvv.be

 

Plus d'informations sur la Forêt de Saint-Hubert :

Maison du Tourisme de la Forêt de Saint-Hubert
Place du marché 15, 6870 Saint-Hubert, Belgique
Tél: 0032 (0)61 61 30 10
info@fortedesainthubert-tourisme.be
www.foretdesainthubert-tourisme.be